Notre projet est la réalisation d’un rêve vieux de plus de 10 ans : devenir cyclonomade sur une longue durée.
Cette idée et cette envie qui ont germé pendant de si nombreuses années dans nos têtes ont certainement été encouragées par les nombreuses conférences sur le sujet suivies avec passion (merci notamment au Kap Expé à Louvain-La-Neuve et au festival « En roue libre » à Bruxelles), par les récits d’amis partis voyager à vélo sur du long cours (petit clin d’œil à tous nos amis qui nous ont fait rêver, Maya, Gaëlle et Thomas, Mag et Math, Maëlle et Jonathan, Laurie et Basile, la famille Rolin, et encore d’autres…) et par les dizaines de romans d’aventure et de carnets de voyages que nous avons dévorés (merci notamment au super magazine Carnets d’Aventures et à tous ceux qui ont pris la plume pour partager leurs aventures).
Il se vivra de la manière la plus simple possible: partir à vélo depuis notre maison, à côté de Bruxelles, et avancer au rythme de nos coups de pédales, au gré des rencontres, pour passer du temps ensemble, profiter de chaque instant dans chaque journée et (ré)apprendre à vivre mieux avec moins.
Et surtout, il nous fera le plus beau des cadeaux: nous aurons du temps et nous serons libres.
Nous aurons du temps pour découvrir ensemble de nouveaux espaces, à côté de chez nous, pour rencontrer les personnes et les lieux inspirants et en transition qui seront sur notre route, pour nous faire du bien (en méditant, en chantant, en lisant, en jouant dehors et en redécouvrant ce que c’est que de vivre plus en harmonie avec la nature), pour être pleinement là, ici et maintenant, sans être pris dans ce rythme effréné que nous avons connu, comme beaucoup d’entre nous, ces dernières années.
Nous serons libres de choisir notre itinéraire et nos horaires, bien sûr. Mais nous aurons surtout de l’espace pour découvrir notre liberté intérieure. Pour être heureux. Pour avoir confiance en nous. Pour nous découvrir réellement. Quel chantier passionnant ce voyage nous permettra-t-il d’entreprendre. Tous les 4. Ensemble.
Pour illustrer avec d’autres mots ce qui nous ressentons lorsque nous voyageons à vélo, nous vous partageons deux petits extraits du livre « LE TAO DU VELO, Petites méditations cyclopédiques » de Julien Leblay :
“ Il n’est pas question de kilomètres mais bien de mode de vie: le choix du nomadisme, réduit au minimum. Qu’ils voyagent seuls, en couple ou entre amis, tous partagent le même idéal, la volonté de rompre avec la société sans toutefois être subversif, le désir de voyager différemment, by fair means, lentement, pour prendre le temps de découvrir et de profiter de ce que Gaïa nous offre chaque jour. Beaucoup ont une propension à la solitude, et l’humanité en dilection. ”
“ Son voyage est rythmé par le cycle naturel. La caresse du soleil qui baigne la tente le réveille; son intensité le renseigne sur la météo. Lorsque l’astre s’apprête à disparaître derrière les montagnes en nimbant leur contour d’un halo, le cyclovoyageur se glisse sous son abri de toile. (…) Il rêve de pentes douces, de pluie fraîche ou de soleil, de rencontres et de sourires. Il ne vit plus à la cadence des horaires imposés par la société mais au rythme du soleil et des saisons. L’heure, le jour et les mois disparaissent de sa vie, le temps lui appartient, il devient un homme libre. (…) Le temps est aboli; seul l’espace compte. ”