Jeudi 15 octobre, nous nous levons un peu difficilement ce matin car la nuit n’a pas été très bonne. Les garçons se sont réveillés à plusieurs reprises (parce qu’Emile cherchait sa tute et qu’Arthus voulait un peu de lumière). On parvient quand même à être relativement vite prêts et à motiver les garçons pour participer activement aux préparatifs du départ. Et pour cause, si nous n’arrivons pas trop tard à Lacanau, notre hôte warmshower Jean-Paul (chez qui nous étions déjà il y a 3 jours) nous emmène faire du canoë sur le lac 😉. Après avoir remercié chaleureusement Laurence et sa famille pour nous avoir si gentiment accueillis chez eux durant ces 3 jours, nous nous mettons en route à 11h… sous un temps glacial. Il doit faire à peine 5° ce matin, nous sortons d’ailleurs tous les 4 nos gants et emmitouflons les garçons au mieux. On n’a encore jamais eu aussi froid depuis le début de notre voyage, et c’est donc l’occasion de voir si nous sommes suffisamment (bien) équipés. Vince et moi nous réchauffons vite en pédalant, mais les garçons beaucoup moins évidemment. Après 15 km, nous nous arrêtons pour une petite séance de course à pieds sur un terrain avec des bosses style skate parc et mettons Emile dans la charrette où il est bien protégé du vent et s’endort tout de suite. Arthus ne se plaint plus du froid à partir du moment où on commence à faire des exercices d’addition et de soustraction, comme quoi, faire travailler les méninges, ça réchauffe aussi 😉. La route nous semble plus courte qu’à l’aller, et nous avançons bien (avec une moyenne de 18 km/h, youhouuu). Nous nous arrêtons pour faire un petit pic-nic royal dans un champ à côté de la voie verte et arrivons à Lacanau à 16h. Après avoir déposé nos affaires chez Jean-Paul, nous repartons au bord du lac avec lui pour embarquer à bord de 2 canoës : le jaune pour Vince et Arthus, et le vert, pour Jean-Paul, Emile et Val 😊. Quel bonheur de voir Arthus si enthousiaste, sans peur de s’installer seul à l’avant de son canoë avec sa propre pagaie ! Emile lui est bien assis à l’avant sur mes genoux 😉. Les canoës avancent doucement sur l’eau et tout est silence autour de nous. Je suis vite tout à fait trempée au niveau de mon short et de mes jambes mais qu’importe, je serre ma petite boule d’amour (à moitié caché par son gilet de sauvetage trois fois trop grand pour lui) contre moi et tout est parfait. Qu’est-ce que je savoure ce moment, ces paroles et rires échangés entre les canoës et ces sourires de tout le monde (un petit peu moins des garçons lorsqu’il se met à pleuvoir 😉). Après 1h seuls sur l’eau, nous rentrons à la maison nous réchauffer sous l’eau (chaude 😉) cette fois. Nous nous installons ensuite dans le salon cosy pour bouquiner et préparer le repas. En guise d’apéro, Jean-Paul nous prépare des toasts aux champignons (cèpes de Bordeaux, cueillis à deux pas d’ici) absolument divins. Quand on vous dit qu’on est chouchoutés ici 😉. La soirée se déroule à merveille et nous nous endormons, chanceux et heureux d’être là où nous sommes.
Nous dormons tous les 4 merveilleusement bien dans la chambre toute cosy et confortable que nous prête si gentiment Jean-Paul, et nous émergeons donc à 9h ce matin (sauf Arthus qui lit calmement depuis 1h sur son lit). Il fait magnifique, c’est une splendide journée d’automne qui s’annonce, quelle chance nous avons 😊. Après un délicieux petit-déjeuner (avec une mention spéciale pour la confiture de gariguette), nous repartons après avoir chaleureusement remercié notre hôte Jean-Paul pour son hospitalité extraordinaire et les merveilleux moments passés en sa compagnie. Nous avons tous les 4 été vraiment marqués par cette rencontre, et espérons avoir la chance de le recroiser (sur les routes d’Europe en voyage par exemple 😉). Direction Lacanau-Océan ce matin, ou autrement dit, la ville des surfeurs 😉. Nous ne sommes pas déçus du spectacle depuis le promontoire au-dessus de la plage : le bleu du ciel et de l’océan sont magnifiques et la plage s’étend à perte de vue des deux côtés. Il y a pas mal de monde qui surfe et le spectacle est super gai à regarder (c’est l’occasion de sortir les jumelles pour les garçons, après l’observation des oiseaux il y a quelques jours). Nous empruntons ensuite une piste cyclable dans les forêts de pin, roulante et amusante, jusqu’à Le Porge océan où nous décidons de prendre le pic-nic puisqu’il y a un accès à la plage avec nos vélos et qu’Emile fait sa sieste. A nouveau, le spectacle des surfeurs et surfeuses dans l’eau est génial à regarder. Nous y croisons une surfeuse très sympa qui nous explique nous avoir déjà croisés à l’île d’Oléron il y a quelques jours… Elle avait flashé sur l’équipement et les petits drapeaux avec les prénoms des garçons 😊. Trop drôle comme on se retrouve ici, sur cette toute petite plage… Depuis quelques jours, c’est un véritable bonheur de voir Arthus et Emile jouer si bien ensemble, se marrer, s’entre-aider, s’écouter, bref, communiquer de la plus belle des manières. On sent vraiment qu’il y a une évolution par rapport au début du voyage où ils se disputaient beaucoup plus. Je remarque que les petites histoires qui mettent en scène d’autres personnages sur des sujets qu’ils vivent personnellement, comme celle de l’autre soir avec les deux frères qui se disputaient beaucoup, fonctionnent super bien aussi 😊. Vince et moi profitons pendant ce temps-là d’un petit moment calme, et réalisons que nous vivons exactement ce dont nous rêvions depuis si longtemps : une vie au grand air où nous voyons nos enfants grandir jour après jour et où nous faisons grandir l’amour en(tre) nous. Il faut bien se remettre en selle à un moment donné si nous voulons atteindre notre camping de ce soir. Arthus roule alors 10 km seul et nous épate à terminer chaque petite côte en danseuse 😉. Nous papotons encore avec un couple de retraités en roulant avant d’arriver près de Lège et le camping municipal Les Pastourelles. Comme les vacances de la Toussaint des français commencent demain, et que nous sommes plus au sud, nous découvrons avec joie et étonnement qu’il y a quand même encore d’autres campeurs à cette époque-ci de l’année. Après un bon petit souper à la lueur des lampes frontales, nous ne tardons pas à aller nous coucher.
Samedi 17 octobre, nous nous levons tranquillement sous un grand ciel bleu 😊. Pas de petit-déjeuner au camping aujourd’hui, oups, on attendra d’être sur la route pour trouver une boulangerie. Ça n’a pas du tout l’air de gêner les garçons qui ne réclament même pas de manger tant ils sont occupés : Arthus a pris son petit carnet et ses crayons et s’est installé sur un banc pour faire des dessins, tandis qu’Emile s’amuse à la plaine de jeux. Après avoir tout rangé et replié, nous voilà repartis. Après une petite halte très rapide à la boulangerie et au supermarché pour faire des provisions pour aujourd’hui et demain, nous continuons à pédaler jusqu’au Cap Feret. Pour n’avoir jamais été là-bas avant, c’est comme on nous l’avait décrit : très mignon et joli, et aussi très chic (les gens, les voitures et les magasins😉). Comme nous voulons prendre le bateau pour Arcachon à 14h30, et que nous ne savons pas exactement comment cela va se passer avec tout notre chargement (car ce sont des petits bateaux et pas des grands bacs comme pour traverser l’estuaire de la Gironde), nous ne nous traînons pas en chemin. Nous allons quand même voir le phare et le bout du chemin qui mène à l’entrée du bassin et à l’océan. C’est vraiment superbe 😊. A l’embarcadère, nous enlevons toutes les fontes et vidons la charrette sous les regards de nombreux curieux (qui se demandent peut-être si tout cela va rentrer dans le bateau ?). Un aimable monsieur de la compagnie des bateaux qui font la traversée nous propose de prendre le bateau suivant car il est plus grand et on pourra mettre les vélos et la charrette directement dans le bateau et pas sur le toit 😉. Cela me paraît en effet une sage idée ! On nous aide très gentiment à amener tout notre équipement et nous nous installons à l’avant pour le plus grand plaisir des garçons. La traversée est tranquille et rapide, et nous débarquons à Arcachon sous les regards encore plus nombreux d’une foule qui attend pour embarquer dans le sens inverse. Plusieurs personnes viennent nous parler, nous poser des questions et nous proposent même de venir dormir chez eux, mais c’est un peu loin d’ici et pas dans le bon sens malheureusement. Il est déjà 15h30 lorsque nous nous installons au bord de la plage, à côté de la grande roue et du carrousel qui fait briller les yeux des garçons. On constate vraiment que les vacances d’automne des français ont commencé car il y a beaucoup de monde (et nous ne sommes plus habitués 😉). Pendant que nous pique-niquons, un petit orchestre ambulant composé de 5 musiciens s’arrête à côté de nous, intrigué, et après avoir entendu notre histoire, trouvant notre voyage génial, se met à jouer des chansons pour les enfants, et ensuite du Brel en hommage à notre plat pays. Quel moment émouvant et quelle rencontre incroyable, une nouvelle fois 😊. Jamais je n’oublierai les paroles d’un des musiciens, un grand monsieur au sourire gentil et au regard profond : « C’est grâce à des gens comme vous que le monde va changer ». On n’a pas cette prétention/ambition avec notre voyage, mais si il peut toucher, d’une façon ou d’une autre (mais de préférence, positive hein 😊) et inspirer des gens sur notre passage, de la même manière que nous sommes chaque jour touchés au plus profond de nous, alors nous en sommes très heureux évidemment ! Pour les kilomètres restants jusqu’à notre camping de ce soir, Arthus pédale seul pour essayer d’atteindre ses 100 km « tout seul » aujourd’hui. Au-delà de la symbolique du chiffre, je suis tellement fière de le voir se donner à fond, d’avoir dur parfois, et de continuer malgré tout, en demandant de l’aide si nécessaire, pour connaître la grande joie d’avoir mordu sur sa chique et d’y être arrivé 😊. Notre camping La forêt du Pilat est grand et sympa, et bien qu’il y ait quelques touristes, les emplacements pour les tentes sont tous vides. Nous avons donc l’embarras du choix et plantons notre tente en un temps record pour gravir la dune du Pilat (qui se trouve juste à côté du camping) avant le coucher du soleil. Je mentirais si je disais que je ne suis pas impressionnée par la hauteur et la verticalité de cette dune qu’on doit gravir, mais je ne regarde pas derrière moi avant d’être arrivée en haut. L’ascension ne dure pas très longtemps (15-20 minutes environ) mais avec Emile qui s’enfonce jusqu’aux genoux et a besoin qu’on lui tienne les deux mains, puis qu’on le porte, c’est une petite difficulté supplémentaire 😉. Une fois arrivés en haut de la dune, quel spectacle ! C’est sans conteste une des plus belles vues que j’ai eu la chance de voir dans ma vie 😊. Devant nous, il y a d’abord d’autres dunes, plates avec quelques petits reliefs, et ensuite, l’océan et le bassin d’Arcachon, tandis que derrière nous s’élève un horizon vert magnifique. Nous sommes au-dessus de la cime des arbres et de l’océan 😊. Rien de tel que des roulé-boulé dans les petites dunes du haut suivis d’un bon petit apéro en admirant le coucher du soleil sur l’océan. Wawh, wawh, wawh, merci Dame Nature pour ce spectacle d’une toute grande beauté, et pour nous permettre d’en être témoins. Arthus et Emile s’accrochent à nous au début de la descente (très raide) avant de se laisser aller comme sur un toboggan sur la fin pour arriver directement à notre tente. Après un bon petit souper léger, nous mettons les garçons au lit. Tandis que j’écris notre carnet de bord, Vince remonte en haut de la dune admirer le ciel étoilé et profiter de cet endroit unique seul cette fois 😉.
Quel réveil spectaculaire que celui de ce matin, au pied de la dune du Pilat 😊. Arthus et Emile commencent tout de suite à glisser à quelques mètres de hauteur, à peine habillés. Arthus découvre ensuite le plaisir de dévaler une dune en faisant de grandes enjambées, étonné que le sable le retienne si bien 😉. On part ensuite faire un petit tour à la plaine de jeux du camping avant de nous mettre en route un peu avant midi. On est cool 😊. Les couleurs automnales des arbres sont à nouveau superbes, particulièrement mises en valeur sous le ciel bleu azur du jour. Les chemins qui passent à travers des forêts pas trop denses et au travers desquelles nous voyons l’océan sont très agréables, et on arrive rapidement à Biscarosse-plage. C’est à nouveau bien rempli de vacanciers mais nous trouvons un petit banc de libre face à l’océan pour pique-niquer. Un couple nous interpelle et nous demande si nous n’étions pas à Arcachon hier. C’est drôle comme on recroise des gens qui se souviennent de notre passage et engagent alors la conversation. Apparemment, dans les prochains jours, nous allons avoir du moins beau temps et des dénivelés. Bah, on verra bien et on ne se tracasse absolument pas avec ça maintenant. On profite ! Comme dessert, on s’offre une petite glace (comment résister avec ce temps ?) mais elle s’avère trop sucrée (on pouvait un peu le deviner vu la devanture du magasin rose bonbon et les goûts particulièrement chimiques qui étaient proposés 😉). En quittant Biscarosse-plage, nous replongeons dans la forêt sur un chemin avec des petits dénivelés qui nous font quand même un peu transpirer. Que c’est beau ! La piste cyclable longe ensuite une petite partie du lac de Cazaux-Sanquinet. Nous ignorions avant de venir ici que nous allions traverser la région des grands lacs. Entre l’océan aux multiples nuances de bleu, et les grands lacs, entourés d’arbres aux couleurs d’automne chatoyantes, notre cœur balance 😊. Arthus et Emile se partagent de mieux en mieux le temps sur le pino et sur le vélo d’Arthus accroché en follow-me. C’est une grande joie pour nous de les voir s’arranger entre eux sans notre intervention. L’itinéraire passe ensuite par la ville de Biscarosse, qu’on trouve très mignonne, et termine par longer une départementale (tout de suite moins mignon) jusqu’à la ville de Parentis-en-Born. Nous nous installons au seul camping encore ouvert que nous avons trouvé (ils se font de plus en plus rares…), le Camping La forêt Lahitte. Après avoir monté la tente, nous partons nous poser au bord du lac de Biscarosse et de Parentis à quelques mètres de là. Il fait tellement beau et bon pour un 18 octobre à 18h qu’Arthus et Emile enfilent leurs maillots pour jouer dans le lac 😊. J’avoue que je ne pensais pas qu’on les ressortirait encore pendant ce voyage 😉. Après avoir joué pendant plus d’une heure et assisté à un superbe coucher de soleil sur le lac, nous faisons un petit détour obligatoire par une super plaine de jeux avant de rentrer au camping. Les garçons se douchent presque tout seuls avec plaisir et nous dégustons un délicieux risotto au fromage à la lueur de nos lampes frontales. Encore une journée au paradis 😊.
Lundi 19 octobre, la nuit dernière a été particulièrement fraîche. A peine 2-3 degrés je pense, d’après ce que nous ont dit d’autres cyclo-voyageurs rencontrés en chemin (et au vu de l’état tout rigide des brioches et du pot de choco au petit-déjeuner 😉). Arthus et Emile ne se plaignent toujours pas du froid la nuit, ce qui est bon signe puisque cela signifie que nous avons du bon matos pour camper 😉. Nous sommes efficaces ce matin et voulons profiter d’une nouvelle belle journée pour bien avancer. Après notre petit-déjeuner et le rangement durant lequel les garçons s’amusent comme des fous avec toutes les feuilles des arbres tombées par terre, nous prenons la route. Nous passons d’abord par la petite ville de Parentis-en-Born où nous nous arrêtons à « Les comptoirs de la Bio » pour faire des courses. Le vendeur est d’emblée super sympathique, et on commence à parler de voyages à vélo. Pendant que je fais les courses, je le vois sortir et aller examiner notre équipement de plus près, avant d’offrir des bons petits biscuits en vrac aux garçons. Il s’appelle Thierry, et nous partage en quelques minutes son grand amour pour les voyages à vélo et à pieds. Ses mots sont encourageants et tellement bienveillants 😊. Comme il nous demande de le faire, nous savourons chaque instant de ce voyage en famille à vélo (même quand il pleut !). Sur la route un peu plus loin, nous croisons deux autres familles de cyclo-voyageurs en route pour 5 jours et, bien évidemment, la conversation s’engage 😉. Arthus me glisse très gentiment à l’oreille que nous pouvons parler autant de temps que nous voulons et qu’Emile et lui en profitent pendant ce temps là pour aller jouer à la plaine de jeux avec vue sur le lac 😊. Nous arrivons après 35 km à Mimizan-plage où nous nous installons pour un bon pic-nic, en face de l’océan et devant une plaine de jeux. Malgré la grosse journée en kilomètres (et un peu en dénivelés aussi), on prend le temps ce midi et les garçons sont ravis (surtout lorsqu’on termine par une grande partie de cache-cache). L’après-midi, on continue de rouler sur des petites routes dans des grandes forêts, ne nous laissant plus apercevoir l’océan. Arthus est tellement triste qu’il se met soudainement à pleurer. Il dit que l’océan lui manque déjà. Lorsqu’on arrive enfin au Cap de l’Homy, on décide alors, malgré les 60 km déjà dans les jambes et les 10 km qu’il nous reste, de faire un petit détour jusqu’à la plage pour prendre le goûter (qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour ses enfants, hein ? 😉). A nouveau, nous sommes tous les 4 complètement subjugués par l’étendue et la beauté de l’océan, qui s’étend à perte de vue devant nous, et dont la côte est sauvage et vide de toute construction. Lorsqu’on réalise alors qu’on n’a pas encore véritablement trempés les pieds dans cet océan que nous longeons depuis des semaines, en tous les cas pas depuis qu’il est aussi grand et sauvage, nous nous déchaussons et courrons vers les vagues (assez impressionnantes, je l’avoue). En me retournant, je constate que les 2 garçons courent en sens inverse, et aiment bien mieux l’océan tant qu’ils ne s’en approchent pas trop. Arthus nous explique qu’il a peur des requins et Emile est un peu secoué de s’être fait mouillé jusqu’au caleçon 😉. Après avoir ramassé des dizaines de coquillages, nous nous remettons en route à 18h pour la dernière partie de la journée jusqu’au camping. Nous arrivons au camping Lassalle, un petit camping à la ferme, vide bien évidemment. Les garçons jouent avec un vieux petit tracteur et ne tardent pas à s’écrouler dans leurs lits. J’en profite pour appeler ma soeurette Elyse que je n’ai plus eue en ligne depuis longtemps : que c’est gai d’entendre une voix familière et tant aimée à l’autre bout du fil.
A partir de minuit, il se met à pleuvoir et ça continue toute la nuit. Je ne parviens pas à m’endormir profondément et somnole plutôt jusqu’au matin. C’est dur de se lever dans ces conditions-là… La pluie tombe toujours aussi fort sur la toile de la tente, et personne ne veut sortir. Nous faisons donc traîner les choses, je m’énerve sur Emile pour une bêtise et nous déjeunons sous un petit abri un peu cafardeux. On a connu mieux comme démarrage 😉. Première fois du voyage où nous devons replier la tente sous la pluie (mais voilà, il faut bien une première à tout en voyage 😉). Nous pédalons en mode plutôt automatique ce matin, avec les deux garçons abrités dans la charrette, et recroisons les deux familles françaises en voyage à vélo pour 5 jours avec leurs enfants. C’est chouette de les revoir, ça redonne du courage ! Nous nous arrêtons à Léon pour le dîner et dénichons la meilleure boulangerie pâtisserie de toute la Vélodyssée : « La pomme de pin » 😊. A peine rentrée, je ne sais déjà plus où donner de la tête (et du nez) tellement tout est beau et sent délicieusement bon. Je craque pour 4 cookies différents, tout chauds sortis du four, en plus de la baguette pour le dîner et de la petite pizza faite maison comme apéro (ben oui, lorsqu’il fait aussi moche et qu’on a une grosse journée de vélo, on se fait encore plus plaisir 😊). Il nous reste encore une bonne trentaine de kilomètres à parcourir l’après-midi, et il pleut toujours aussi fort. Le seul point positif, c’est qu’il ne fait pas froid. Et que les garçons ne souffrent pas du tout du mauvais temps, que du contraire nous paraît-il à la façon dont on les entend jouer et rigoler ensemble dans la charrette. Au détour d’un virage, un peu avant Hossegor, nous apercevons tout à coup les Pyrénées. C’est majestueux comme spectacle de voir ces courbes sombres se dessiner à l’horizon. On se sent approcher de la destination finale et ça nous fait vraiment quelque chose. La fin du trajet d’aujourd’hui traverse Hossegor, pour enfin atteindre Capbreton qui nous ramène au bord de l’océan. Nous y dégustons les cookies comme goûter et découvrons avec étonnement (et ravissement) que la vendeuse nous a glissé 3 cookies supplémentaires en cadeau (elle a du avoir pitié de moi, détrempée, avec mon casque de vélo sur la tête, lorsque je suis venue lui acheter notre dîner 😊). On est vraiment témoins de la bonté humaine qui se manifeste de 1001 façons durant ce voyage à vélo ! Et la soirée ne fera que confirmer cela. Ce sont deux cyclo-voyageurs, Camille et François, qui avaient répondu à notre appel à l’aide depuis l’île de Ré pour trouver des points de chute sur notre trajet, qui nous accueillent chez eux ce soir. Tout est doux et chaleureux chez eux, et nous profitons de nous réchauffer grâce à une bonne douche et un délicieux repas. Arthus passe la soirée à colorier un éléphant en mandala que Camille a eu la bonne idée de lui proposer, et Emile et lui se voient offrir une glace comme dessert en prime ! Vince et moi passons ensuite le restant de la soirée à discuter avec nos hôtes de nous, d’eux, de nos pays, de nos passions communes et expériences passées, le tout dans la bonne humeur comme si nous étions de vieux amis. Pour une journée qui avait plutôt mal commencé, elle se termine de la plus belle des manières 😉.
Mercredi 21 octobre, nous profitons du magnifique appartement de Camille et François pour prendre notre temps ce matin. Il fait beau dehors, youpie ! On peut même ressortir les shorts et les sandales 😉. Apparemment, le temps très variable de ces derniers jours/semaines n’est pas habituel à cette époque-ci pour les gens d’ici. Heureusement, on garde surtout les belles journées en mémoire (et les plus difficiles, on les minimise après-coup). Le temps de tout ranger et de laisser Arthus terminer son dessin mandala, nous nous mettons en route vers midi. La plage de Capbreton est impressionnante, tant par les vagues de l’océan qui viennent se fracasser sur la plage, que par la vue sur les montagnes qu’elle offre en arrière-fond. Wawh, quel spectacle ! La piste cyclable d’aujourd’hui est bien plus sympa que celle d’hier, tranquille à côté d’un canal puis en forêt. Mais la pluie a cédé sa place au vent, qui souffle vraiment fort aujourd’hui, et de face 😉. Du coup, les 30 kilomètres jusqu’à Bayonne où nous comptons dîner sont un peu plus lents à parcourir que prévu. Et je sens que je suis fatiguée (sans doute le cumul de deux grosses journées hier et avant-hier où nous avons parcouru près de 140 km au total, et plusieurs mauvaises nuits aussi…). Pendant notre pic-nic au bord de l’Adour, je propose soudain à Vince de ne pas continuer plus loin cette après-midi et de rester ici. Bayonne est une ville qui a l’air très sympa, et nous pourrions ainsi en profiter pour nous promener et la découvrir. Le seul point d’interrogation est le logement. Puisqu’il n’y a plus de camping ouvert ici, pas de warmshower qui a répondu à notre demande, ni d’auberge de jeunesse, où allons-nous dormir si nous restons ici ? Et c’est là qu’il est toujours merveilleux d’avoir un petit joker au fond de son sac de voyage. Grâce à Amélie et Quentin, nous avions encore un bon cadeau pour une nuit dans un hôtel via un site bien connu d’Amélie. Ni une, ni deux, nous regardons ce qu’il y a de disponible et de sympa et 30 minutes plus tard, tout est réglé 😊. Nous déposons alors nos fontes à l’hôtel Côte Basque en face de la gare et partons sillonner le Petit-Bayonne et le Grand-Bayonne à vélo sous un ciel couvert. Les ruelles sont étroites et les façades des maisons à colombages aux volets colorés nous charment d’emblée. On y croise des chocolatiers et des dizaines d’autres artisans à côté de petits magasins magnifiques et de librairies qu’on a envie de dévaliser 😉. On visite la cathédrale Sainte-Marie avant de nous offrir un smoothie qui me remet en forme ! Finalement, le soir, nous soupons dans une crêperie aussi délicieuse que sympathique, « A la Bolée ». A défaut d’avoir mangé des crêpes en Bretagne, nous les goûtons ici à Bayonne, en toute fin de périple 😉.
Nous dormons tard ce matin, les rideaux de la chambre étant parfaitement occultants. Les garçons lisent sagement sur leurs lits des vieux Image Doc qu’on a récupérés hier dans une boîte à livres pendant que Vince et moi émergeons à 9h 😉. Ensuite, c’est douche pour tout le monde (et oui, on en profite quand on ne sait jamais de quoi sera fait demain, où on dormira ni quel sera le temps 😉). On repart donc à l’aise vers le Grand-Bayonne pour prendre un petit-déjeuner en terrasse aux « Gourmandines d’Amandine » qu’on avait repéré hier 😊. Tout est fait maison et délicieux, et le soleil vient même nous dire bonjour à travers les branches des arbres de la petite place où nous sommes installés. Nous papotons à nouveau avec quelques intéressés par notre voyage, et repartons, gonflés à bloc pour la journée. Nous avons décidé d’aller jusque Biarritz, et donc de faire une toute petite journée, pour pouvoir profiter de la plage avec les garçons et aussi parce que nous avons trouvé un camping encore ouvert là-bas (alors qu’après, il n’y a plus rien où nous pouvons encore planter notre tente). La piste cyclable est sympa et longe l’Adour jusqu’à arriver à l’océan. Nous traversons ensuite Anglet où nous nous arrêtons une première fois pour admirer les surfeurs sur l’eau. Les vagues nous semblent énormes, même si un couple d’ici avec lequel nous discutons sur la digue des Sables d’Or nous explique que ce n’est encore rien par rapport à ce qu’il y a en hiver 😉. L’arrivée à Biarritz est vraiment spectaculaire. Les plages sont séparées par des énormes rochers qui se découpent dans la brume, et les Pyrénées en toile de fond se rapprochent de plus en plus. Nous nous arrêtons pour manger notre pic-nic sur la Grande Plage de Biarritz où il y a pas mal de vacanciers et énormément de surfeurs sur l’eau 😊. Pendant qu’Arthus s’amuse à sauter de la digue dans le sable, Emile pleurniche (après réflexion, ça fait deux jours qu’il n’a pas fait de sieste et ça se ressent illico 😉). On repart donc en ayant installé notre petit bonhomme fatigué dans la charrette, dans laquelle il s’endort en 30 secondes… C’est au Biarritz Camping que nous logeons ce soir, et il est vraiment chouette. Il y a une piscine intérieure chauffée, une plaine de jeux et un jeu de boules de pétanque 😊. L’après-midi se déroule donc tranquillement et les garçons profitent à fond de la piscine (et nous aussi). Ce soir, il pleut fort mais nous trouvons refuge sous le toit des sanitaires juste à côté de notre tente. Finalement, c’est parfait comme endroit et nous soupons d’un délicieux mélange de restants, la fin approchant à grands pas (demain déjà !). Vince et moi nous nous cassons la tête à trouver une solution pour le retour, de Hendaye au Jura (chez Granny, la grand-mère de Val), les différentes options que nous avions en tête n’existant plus ou s’avérant beaucoup plus chères et/ou compliquées que prévues. C’est ce qui arrive peut-être lorsqu’on repousse cette question (plutôt importante) jusqu’au dernier moment 😉.
Vendredi 23 octobre, nous nous réveillons après avoir entendu la pluie tomber pendant une bonne partie de la nuit. Aujourd’hui est (normalement) notre dernier jour de trajet jusqu’à Hendaye, destination finale de la Vélodyssée 😊. On est excités même si nous avons tous les deux lu sur le descriptif des étapes que nous consultons de temps en temps sur internet qu’il y avait pas mal de dénivelés pour la journée. Pendant que les garçons jouent à cache-cache loup avec d’autres enfants du camping (merci les vacances scolaires 😉), nous tentons de nous décider avec Vince sur la meilleure option à prendre pour le trajet jusqu’au Jura (en tenant compte des coûts mais aussi de la sécurité (siège-enfant, suffisamment de sièges,…) et du risque pour nos vélos). Vince, qui d’habitude est toujours calme, me communique un peu son stress et nous tentons de réfléchir tout en rangeant nos affaires et en surveillant les enfants 😉. Finalement, nous optons pour faire le trajet en train en 2 jours, en croisant les doigts pour que tout notre chargement et nos vélos hors catégorie rentrent dedans et qu’on puisse tout transporter d’un train à l’autre pendant les correspondances. Ceci étant réglé, nous nous mettons en route et quittons Biarritz en longeant la côte vers Bidart. C’est vrai que ça monte tout de suite, mais qu’est-ce que c’est beau 😊. Depuis que nous sommes arrivés à Bayonne, et au fur et à mesure que nous avançons, nous découvrons la beauté du Pays Basque que nous ne connaissions pas du tout. Les maisons typiques avec leurs jolis volets rouges (ou bleu, ou vert) et leurs colombages, tous les écriteaux/devantures de magasins traduits en basque, et ces montagnes aux formes grandioses et mystérieuses, en toile de fond. On est totalement conquis 😊. Nous traversons la magnifique petite ville de Bidart et nous continuons à longer la côte (ce qui nous vaut, par moments, des sacrées montées… dont une que nous devons faire en poussant nos vélos, sur des petits gravillons humides… pas évident du tout mais grâce à Arthus, j’arrive jusqu’en haut et redescends pour aider Vince). Alors que le ciel passe de menaçant à lumineux depuis ce matin, nous atteignons Saint-Jean-de-Luz pour la pause déjeuner. A nouveau, nous sommes ébahis par la beauté de ses ruelles et du chic de l’endroit. Les garçons sont ravis de manger sur la grande plage en face des 3 digues construites pour protéger la ville des assauts de la mer. Emile s’installe après le repas dans la charrette pour sa sieste tandis qu’Arthus est tout excité d’être bientôt arrivé à Hendaye. La route entre Saint-Jean-de-Luz et Hendaye n’est certainement pas agréable pour le cycliste, puisque nous sommes sur la même bande que les voitures, mais elle nous offre la plus belle des vues sur l’océan, au gré de ses « montagnes russes » comme diraient les garçons pour parler des dénivelés 😉. Et puis, plus rapidement qu’on l’aurait pensé, nous y voilà, à Hendaye. Après presque 2000 km et 6 semaines de voyage depuis Roscoff, nous sommes arrivés à ce qui fut, jusqu’à maintenant, un nom lointain et inconnu. La plage est belle, la vue du haut de la baie, superbe. Et juste en face se trouve l’Espagne. Wawh wawh wawh. Arthus et moi nous nous serrons dans les bras, émus. Emile dort encore tranquillement et se réveille l’eau à la bouche puisqu’il nous dit vouloir manger le gâteau avec de la crème (entendez, le gâteau basque que nous avons acheté ce matin pour le goûter). Nous roulons encore un peu sur la digue, heureux, tellement heureux d’être arrivés ici aujourd’hui 😊. Après un petit tour sur la plage pour le goûter, nous remontons jusqu’à notre camping Ametza où nous avons loué un mobile-home pour 2 nuits (puisque plus aucun camping à Hendaye n’accepte les tentes à cette période). Même si ce n’était pas notre premier choix, on est ravis de découvrir l’espace et le confort de notre logement. On termine la journée en dessinant, jouant, partageant avec nos familles et nos amis la bonne nouvelle de notre arrivée, et en mangeant un délicieux spaget bolo avant d’aller dormir pour une nuit de sommeil bien méritée 😊. Life is beautiful 😊.
Lundi 26 octobre, c’est le jour du retour jusque chez Granny dans le Jura. Nous avons passé 2 jours parfaits à nous reposer à Hendaye: un samedi radieux à la plage, où nous avons joué dans le sable, lu et ramassé de coquillages en trempant nos pieds dans l’eau, et un dimanche pluvieux, où nous sommes restés à l’intérieur de notre mobil-home à nous reposer, dessiner, et jouer à des jeux de société. Vince en a aussi profité pour faire un test de démontage de nos vélos et un petit aller-retour chez Décathlon en Espagne, à 10 km de là, pour se procurer des housses pour mettre les vélos démontés et un grand sac prévu à la base pour le kayak pour y ranger plusieurs fontes remplies et ainsi faciliter le transport de tous nos bagages dans les trains.
Nous quittons le camping vers 9h30 sous une pluie torrentielle, et arrivons détrempés à la gare d’Hendaye. Les garçons sont heureusement bien à l’abri dans la charrette, et nous avions prévu le coup en mettant notre short pour nous changer une fois arrivés à la gare. Pendant 2h30, Vince démonte courageusement le pino, le vélo de Val et la charrette sur le quai dans le froid pendant qu’Arthus et Emile s’occupent admirablement avec Val sur l’unique petite table du hall de la gare avec un jeu de cartes des familles reçu de la chef de gare ;-).
Comme dîner, nous trouvons un bon paquet de frites, parfaites pour nous réchauffer (et nous faire plaisir ;-)) avant d’entamer ce long voyage en train. Le premier trajet dans le TER Hendaye-Bordeaux se passe très bien et nos vélos ont toute la place dans le wagon. A cause d’un retard pris lors du raccordement avec un autre wagon, nous loupons notre correspondance à Bordeaux. Comme ce n’était pas de notre faute, on reçoit des billets pour le train suivant qui est 2 heures plus tard (et la bonne surprise, c’est que c’est en 1ère classe s’il-vous-plaît! :-)). Le temps de descendre tout du quai, de remonter dans le hall de la gare, d’aller aux toilettes avec chacun, d’acheter une petite quiche pour le souper, il est déjà temps de tout transporter à nouveau sur le quai. Emile nous fait une belle frayeur en faisant un triple cumulet dans les escaliers, mais portait heureusement son casque vélo (comme nous tous, pour avoir plus de place dans nos mains pour transporter autre chose ;-)). Le trajet Bordeaux-Montpellier avec l’Intercité se passe très bien aussi, on est assis à 4 autour d’une petite table et mangeons, écoutons des histoires et lisons. Les gens sont charmants et nous aident à chaque fois pour déplacer/transporter tous nos sacs.
Nous arrivons à 23h à Montpellier et sommes accueillis de la plus belle des façons par Bernadette et Didier qui nous attendent sur le quai! On y passe quelques heures (et une excellente nuit) parmi les plus délicieuses de notre voyage… Lorsque les garçons vont se coucher, ils découvrent chacun avec surprise un petit livre et un carnet de coloriage et d’autocollants sur leur oreiller. Nous avons le grand plaisir de déguster un délicieux gâteau en papotant un peu, avant d’aller tous nous coucher. Le lendemain matin, nous déjeunons ensemble avant que Bernadette nous conduise à la gare des TGV. Après tant d’années, c’est vraiment un immense bonheur de les revoir et de partager ensemble sur nos vies… dans tout ce qu’elles nous offrent de beau et de parfois très difficile aussi.
Arthus et Emile sont très excités de prendre le TGV pour la première fois de leur vie. Le wagon est bien plus rempli que dans les autres trains que nous avons pris, mais nous sommes heureusement sans nos vélos pour poursuivre le voyage. Nous viendrons en effet les rechercher chez Bernadette et Didier en voiture, car le TGV que nous prenons ne nous permet pas de les transporter. Avec les petits albums de coloriage et d’autocollants, le temps passe vite et on arrive déjà à Lyon. Dernier changement, pour arriver finalement en TER à Ambérieu. Les montagnes sont là, tout autour de nous. Et les couleurs automnales sont somptueuses, colorant ce paysage tant aimé d’une manière que nous ne connaissons pas. Granny chérie nous attend sur le quai de la gare et nous rentrons tous ensemble à Ferrières, chez nous 🙂
Un long périple en train à travers la France donc pour terminer ce magnifique voyage à vélo, avant de nous (re)poser pour plusieurs semaines, au moins jusque début 2021, dans ce petit coin de paradis, et passer du temps avec Granny, isolés ensemble dans une petite bulle d’amour au grand air.
Waaaaw, félicitation pour cette incroyable vélodyssée!
Beaucoup d émotion en lisant toutes vos belles rencontres et aussi ce lien précieux qui se tisse entre les garçons ,et la transformation de votre petite famille…
Vous pouvez être très fiers de vous, je vous embrasse,
Mams
Merci mamita, toujours précieux de vous avoir près de nous, même de loin 🙂
Love,
Val
C’est en dilettante que je suis votre voyage mais c’est à chaque fois avec autant de plaisir. Merci de partager vos impressions et félicitations pour votre merveilleux projet.
Merci Benedicta, c’est adorable de ta part!
Nous partageons cela avec une grande joie et c’est gai de lire vos retours enthousiastes:-)
On t’embrasse,
Valentine
Magnifique les amis! Quel bonheur de vous lire et de voir vos photos 🙂 Les garçons grandissent et changent beaucoup! Bon repos et profitez bien de ces moments en famille avant de poursuivre votre belle aventure…
Sacha
Merci Sacha, c’est super gai de te lire aussi 🙂 C’est vrai que les garçons grandissent beaucoup, tout comme chez toi où ils doivent avoir bien changé aussi 😉
A bientôt et que tout aille pour le mieux chez vous aussi!
On vous embrasse,
Valentine
Je viens de m’offrir une super pause en vous lisant. C’est merveilleux ce que vous vivez! Ca me donne tellement envie de repartir. Que la route est belle, dans tous les sens du terme.
Profitez bien de ces précieux moments ensemble.
Merci pour ces beaux récits qui nous font voyager 🙂
On vous embrasse
Lisou, Nico & Jeanne
Yeah, tu as tellement raison, les pauses « lecture de voyages » sont les meilleures (je parle de ma propre expérience des dernières années ;-))
La route est belle oui, et on garde un magnifique souvenir de nos deux passages chez vous en Belgique!
On vous embrasse bien fort et on a hâte de vous revoir!
Val
Waaaawww ! J’en ai des frissons dans le dos ! De retrouver les sensations du voyage, mais aussi d’imaginer la saveur de partager toute cette intensité en famille ! Vous êtes des fous ;o) !!! Des fous d’amour et d’aventures !!! Bravo à vous 4, du plus grand au plus petit, vous êtes tous vachement impressionnants !
Chère Maëlle,
Merci pour ton enthousiasme et ton message si touchant!
C’est un bonheur de partager ce voyage avec vous, qui nous avez en partie inspirés 😉
Vivement partager tout cela de vive voix, et pédaler ensemble en famille!
Nous vous embrassons bien fort tous les 4, et vous souhaitons une très belle année 2021!
Val