Mercredi 21 avril, nous nous réveillons tous les 4 à 9h, après une excellente nuit de sommeil. Comme ça fait du bien de dormir profondément :). A peine réveillés, Arthus et Emile sont déjà dans la salle de jeux en train de jouer. Il faut alors ruser pour qu’ils s’habillent et descendent déjeuner. Nous mangeons du bon pain avec de la confiture d’abricot faite par Fan-Fan. Après beaucoup de « encore 5 minutes s’il-vous-plaît » de la part des deux garçons, nous nous mettons finalement en route vers 11h. Nous reprenons la Dolce Via là où nous l’avions laissée, et Arthus pédale encore les 10 premiers km tout seul dans la bonne humeur. En le voyant rouler à côté de Vince avec Emile à l’avant du pino, dans ce décor de rêve, j’ai un moment de prise de conscience que nous vivons vraiment quelque chose d’extra-ordinaire. Je suis tellement heureuse et reconnaissante de pouvoir ainsi prendre le temps pour vivre pleinement. Quelques caches de geocaching plus tard, nous quittons la Dolce Via pour traverser le Rhône et arriver en Drôme. Au revoir, Ardèche, qui nous a tellement émerveillés (et fait suer!). Le début d’après-midi se passe bien même si nous avons tous hâte d’arriver à destination. Nous nous rendons en effet chez Martine et Vincent, des bons amis belges qui vivent à Allex et que nous n’avons plus vus depuis 5 ans ! Ils nous attendent pour un bon dîner, et la perspective de bien manger et de nous laver après 3 jours nous donne des ailes ;). A l’arrivée, que d’émotions de les revoir. Nous sommes reçus comme des rois et dégustons un délicieux repas ainsi qu’une succulente tarte aux fraises et à la rhubarbe (dont je rêvais secrètement depuis des semaines). Après avoir ensuite profité d’un bain pour bien nous décrasser, et lu quelques livres pour enfants issus de leur superbe bibliothèque, Martine nous emmène marcher au bord de la Drôme. Nous ne savions pas que c’était la dernière rivière sauvage de France… Les garçons s’en donnent à cœur joie pour lancer des bâtons et faire des ricochets dans l’eau. Au retour, nous jouons à quelques petits jeux de société de voyage avec nos hôtes avant de souper et de profiter d’une belle soirée à discuter et échanger ensemble. Quel bonheur d’être arrivés ici pour nous poser pendant 2 nuits.
Aujourd’hui, c’est farniente ! On se lève à notre aise, puis on prend un bon petit-déjeuner. Martine nous emmène nous promener dans Allex, qui est un petit village ancien aux ruelles étroites et aux petits détours charmants. Arthus et Emile sont ravis de descendre puis remonter tous ces escaliers, et de terminer dans le petit bois en face de chez eux. Le temps de se mettre à dessiner un beau dessin pour nos hôtes, les invités surprise annoncés par Martine arrivent. Il s’agit de Matthieu et Loulou, son neveu et sa copine, que nous connaissons de Bruxelles. Les retrouvailles sont très chouettes et on partage nos différents projets autour d’un délicieux repas 5*****. Comme promis aux garçons, je leur lis ensuite une histoire de la bibliothèque génialissime de Martine et Vincent… et m’endors profondément. Quel bonheur de s’octroyer une sieste dans l’après-midi. Nous terminons la journée à jouer sur la terrasse, à discuter et à déguster des succulentes fraises (les premières de la saison!). Le soir, c’est souper pizza fait par nos pizzaiolos expérimentés et préférés :). Encore une superbe journée qui s’achève, paisiblement et dans la bonne humeur. Les garçons sont tout fous de pouvoir prendre un bain avec de la mousse et s’amusent bien :). C’est vraiment précieux pour Vince et moi de pouvoir ainsi prendre le temps de retrouver des amis que nous n’avions plus vus depuis longtemps et de créer de nouveaux souvenirs ensemble.
Vendredi 23 avril, nous nous levons à nouveau vers 9h (vive les volets qui occultent complètement la fenêtre). Après le déjeuner, « Super Martine » fait la lecture aux garçons pendant que Vince et moi rangeons et attelons les vélos. Il est malheureusement temps pour nous de repartir, même si Arthus et Emile ne cessent de répéter qu’ils veulent encore rester ici. Nous repartons le cœur rempli de gratitude et d’amitié pour Martine et Vincent, qui nous ont tellement chouchoutés pendant ces 2 jours. Heureusement, le grand soleil et les douces températures nous encouragent à pédaler. C’est même le premier jour depuis notre départ de Montpellier où nous pouvons tous rouler en short et t-shirt. Comme c’est agréable de sentir la douce chaleur sur nos peaux et dans l’air. La route est super agréable et fait partie du réseau de la « VéloDrôme ». Nous nous rapprochons de plus en plus des 3 Becs et du Glandasse, ces montagnes aux reliefs aussi impressionnants qu’envoûtants. Après un petit « tien-uurtje » dans un plaine de de jeux, nous roulons jusque Saillans. Nous ne nous y attardons pas car nous avons promis aux garçons de manger juste après, mais le peu que nous en apercevons est vraiment sympa ! Finalement, il nous faut pédaler un peu plus loin pour quitter la départementale et trouver un accès à la Drôme. J’avais fait des bonnes courses à Crest et nous nous régalons tous les 4 :). Après les 30 km du matin, il nous reste 20 km cette après-midi, dans un décor de plus en plus beau. Nous arrivons dans le Diois et nous sommes conquis :). La petite montée jusque Sainte-Croix pour prendre le goûter (dans une nouvelle plaine de jeux) en vaut largement la peine ! Nous rejoignons ensuite Die, au pied du majestueux Vercors. Wawh wawh wawh ! Nous y sommes chaleureusement accueillis par Céline et Laurence, deux amies belges de Martine, qui sont venues s’installer ici. Elles ont notamment écrit un livre que ma maman connaît et que nous découvrons avec intérêt : « Le Bouillon d’OR » et créé un incroyable site internet « Jeclicnaturel.be ». Nous passons une merveilleuse soirée en compagnie de ces passionnantes femmes reliées et ancrées. Encore une fois, quelles synchronicités dans ces rencontres et ces partages, et quel merveilleux cadeau de la vie de nous faire vivre toutes ces rencontres pleines de sens.
Nous dormons tous les 4 comme des loirs, et déjeunons à notre aise dans la magnifique cuisine de Laurence et Céline. Il fait toujours aussi beau, et nous prenons le temps d’encore discuter de comment le voyage nous a transformés. Vaste question, très intéressante à se poser même si les réponses fusent et abondent. Il est déjà temps de dire au revoir à nos hôtes, le cœur rempli de beaux partages. Nous nous arrêtons à peine 10 min après avoir démarré au marché de Die. Il y a de l’animation car une dizaine de musiciens jouent sur les balcons surplombant le marché. Quelle ambiance :). Après nous être ravitaillés en fraises et en pain, nous entamons vraiment notre itinéraire du jour. Il y a un peu de dénivelé aujourd’hui, mais c’est tellement joli. Une pause « tienuurtje » s’impose à 13h, puis nous continuons sur la départementale car les itinéraires bis sont un peu trop costauds et nous devons garder des forces pour la fin qui comporte aussi des dénivelés ;). En passant par Châtillon-en-Diois, nous croisons par hasard Violaine, notre hôte du jour, qui nous reconnaît d’emblée avec nos vélos chargés. Tout est si beau ici, nous sommes complètement charmés. Dès qu’on trouve un petit accès à la Drôme, nous nous arrêtons pour le pic-nic. Il est plus de 14h, grand temps de manger. Le pic-nic est délicieux et les garçons s’amusent beaucoup autour de la rivière. Après avoir appelé Nanou, il est temps de nous remettre en route. On nous avait prévenus que nous devrions traverser un long tunnel non-éclairé à vélo. Du coup, nous nous équipons avec nos vestes fluo et nos lampes frontales. C’est alors que la traversée commence, dans un couloir froid sur presque 1km… Et en montée en plus ! Il ne faut pas être claustrophobe si on veut s’engager dans ce tunnel à vélo. Heureusement, les garçons sont très emballés et cela fait passer le temps plus rapidement. Nous sommes cuits en sortant du tunnel, et il nous reste encore 2 km de montée jusqu’au hameau à côté de Boulc où vivent Violaine et Didier. Après quelques ultimes lacets, nous arrivons sur place. L’émerveillement et le ravissement nous saisissent. Le hameau est superbe et le plateau l’est tout autant. On a l’impression de rêver : toutes les maisons sont en bois, magnifiques, ou en belles pierres du pays, ici et là on aperçoit une yourte, beaucoup de magnifiques potagers en permaculture, des animaux, et des enfants :). Didier nous accueille avec son large sourire et nous nous sentons d’emblée super bien là-bas. On fait connaissance autour d’un bon verre de jus et d’un petit goûter, puis nous partons découvrir un peu le village et leurs serres et constructions. Violaine est de retour aussi, et après un bon bain, nous dégustons des délicieuses ravioles (spécialité locale!). Une fois les garçons au lit, nous apprenons, stupéfaits, que Didier a accompagné plusieurs missions belges en Antarctique à la base Princesse Élisabeth. Nous voilà plongés dans une sacrée aventure, que nous avons même le plaisir de découvrir en images en visionnant un film tourné au cours d’une de ses missions, le tout autour du poêle et d’une bonne tisane. Quelle soirée incroyable !
Dimanche 25 avril, c’est jour de repos au paradis. Nous nous levons tard et commençons la journée en dégustant des succulentes couques ramenées par Violaine de la boulangerie d’à côté. Ensuite, nous partons avec Arthus et Emile voir les petits agneaux chez les voisins qui tiennent la belle Auberge de La Salamandre. Il y en a bien 5-6 et ils ont quelques jours à peine. Je leur donne même un peu de lait au biberon, car les triplés n’ont pas toujours assez à manger directement chez la maman (surtout une petite qui est plus frêle et a plus de mal à se nourrir). Après une petite période d’acclimatation, Emile accepte de rentrer dans leur petit enclos avec Vince pour les caresser, tandis qu’Arthus reste en dehors, méfiant mais tout de même conquis par ces petits bébés. Reste ensuite à saluer les deux vaches et l’énorme cochon dans le pré en face, qui fait beaucoup rire les garçons. La suite de la journée se passe tranquillement, je m’octroie une petite sieste (alors que c’était Emile qui était censé dormir, mais c’est moi qui ai succombé en m’allongeant à côté de lui ;)) et Vince part faire un beau tour en VTT avec Didier. Pendant ce temps là, nous lisons des histoires avec les garçons puis préparons un succulent tiramisu avec Violaine (biscuits à la cuillère-spéculoos-fraises s’il-vous-plaît). Enfin, la journée se termine par une séance de plantations d’oignons et par la récolte d’orties pour la soupe du soir. Arthus et Emile sont des super assistants :). La cerise sur le gâteau, c’est lorsque Didier leur sculpte à tous les 2 un manchot dans un morceau d’Hêtre. Ils sont aux anges et ne le quittent plus ;). Nous soupons à nouveau tous ensemble et rions de trouver autant de connexions entre nous, alors que nous nous étions jamais rencontrés auparavant. Une fois les garçons bien endormis, nous visionnons les épisodes 2 et 3 du film-reportage réalisé en Antarctique lorsque Didier et ses deux fils y étaient. C’est dingue d’être ainsi transportés à l’autre bout de la planète et d’apercevoir, l’espace de quelques instants, la réalité d’un autre monde, si vaste, puissant et fragile en même temps. Encore une soirée mémorable passée en merveilleuse compagnie.
Ce matin, c’est reparti. Même si Arthus et Emile nous répètent plusieurs fois qu’ils n’ont pas envie de repartir. Quand ils apprennent que nos hôtes du jour ont deux garçons aussi, ils sont déjà beaucoup plus enthousiastes de se mettre en route. Le temps de tout ranger, Violaine organise un atelier pop-corn avec les garçons (qui n’avaient jamais goûté cela :)). Ça sera parfait comme dessert pour ce midi, et pour en avoir goûté quelques uns, ils semblent tous les deux apprécier. Après un royal petit-déjeuner, et des à-bientôt émouvants (car nous savons que nous nous reverrons prochainement!), nous remontons sur nos vélos. Le temps est gris pour la première fois depuis très longtemps, mais il ne pleut pas. On s’équipe bien pour la longue descente jusque Die et le passage, en descente cette fois, du fameux tunnel. C’est toujours impressionnant de voir à quel point nous sommes montés depuis Die lorsque nous faisions le chemin inverse. On donne à peine quelques coups de pédale sur plus de 20 km :). Il y a juste un moment où nous avons quand même du mettre pied à terre parce que j’avais eu envie de prendre un petit chemin bis à travers les vignes de la Clairette de Die… où ça montait quand même pas mal. A Die, nous nous arrêtons refaire quelques courses pour les prochains jours et je suis ravie de trouver des ravioles pour ce soir. Nous pédalons jusqu’à la plaine de jeux de Sainte-Croix pour manger notre bon pic-nic. Il est presque parfait, mis-à-part un chat très insistant qui ne veut pas nous laisser tranquille et semble prêt à tout pour arriver à ses fins (à savoir, nous chiper à manger). La suite de l’après-midi se corse un peu puisque nous commençons à monter, d’abord doucement, puis un peu plus jusqu’à faire la petite ascension du Col de la Croix. 4 km de montée à du 7-8 %, c’est costaud pour nous ! Les paysages sont cependant superbes dans le Val de Quint, ce qui nous fait vite oublier l’effort fourni :). En haut du col, un bon goûter s’impose. Et puis, il ne nous reste plus qu’à nous laisser glisser jusqu’à Escoulin. Là-bas, nous sommes accueillis chez Charlotte et Joël, des amis de Violaine et Didier. Charlotte est herboriste et naturopathe (Charlotte aux plantes), et ils ont deux garçons aussi. Arthus et Emile se lient très vite d’amitié avec leur aîné, Nuno, le second étant encore un peu jeune ;). Ils s’amusent dans le bac-à-sable, puis à construire des parcours de trains en bois. Comme ils sont heureux de retrouver un compagnon de jeux de leur âge tous les deux. Nous soupons joyeusement tous ensemble puis mettons les enfants au lit. La soirée se déroule alors paisiblement, au gré de la dégustation du délicieux chocolat préparé par Charlotte aujourd’hui. Une vraie tuerie ! Nous sommes, encore une fois, très reconnaissants d’être ainsi accueillis et de rencontrer de si belles personnes. Merci la vie ! Et ce soir, c’est nuit sous tente, youpie (car cela faisait longtemps!).
Mardi 27 avril, nous nous réveillons dans un silence agréable après avoir entendu la pluie tomber toute la nuit. Après avoir fait le point avec Charlotte, nous nous rendons compte que nous ne trouverons pas de boulangerie sur notre route aujourd’hui et qu’il faut donc nous organiser avec ce qu’on a. Ça sera donc céréales ce matin (même si c’est beaucoup moins nourrissant que notre bon pain complet) et pain ce midi. Après quelques tours de train et de tracteur, les garçons disent à contre-coeur au revoir aux jeux de Nuno et d’Eden et nous remercions chaleureusement Charlotte pour leur accueil si spontané. Aujourd’hui nous attend une fameuse journée avec beaucoup de dénivelés, le tout sous une météo très incertaine. Cela commence par une longue descente jusqu’à Beaufort sur Gervannes. De là, nous entamons la longue montée de 12 km jusqu’au Col de Bacchus. En chemin, une voiture s’arrête pour nous proposer de loger chez eux cette nuit, au vu du mauvais temps annoncé. C’est tellement sympa mais malheureusement, pas du tout dans la bonne direction. Mince, nous devons décliner et continuons courageusement à monter. L’inclinaison moyenne est de 5 %, parfois 7, ce qui n’est pas négligeable. Nous prenons un tienuurtje bien mérité à mi-chemin dans le petit village de Plan de Baix (où nous trouvons même une plaine de jeux pour les garçons). Quelques gouttes de pluie tombent mais rien de plus, et nous continuons à monter en lacets jusqu’au sommet. Comme souvent, ce genre d’effort se joue plus au mental qu’au physique, et je suis fière de nous d’y être arrivés même si nous sommes bien fatigués ;). On décide de redescendre un peu (car là nous sommes à presque 1000 mètres et il fait fort frais et gris) pour s’arrêter à l’abbaye de Léoncel, à coté d’un lama qui fait bien rire les garçons. Arès un délicieux pic-nic, nous mettons les gants et les buffs pour la longue descente jusqu’au Saint-Jean-en-Royan. Les paysages sont plus verts et tout aussi spectaculaires de ce côté-ci de la montagne. Avec ces grandes montagnes découpées, nous apprécions chaque instant de cette longue descente relaxante. Emile s’endort à l’avant du pino, heureusement qu’il est bien attaché ;). Avant de rejoindre les amis d’amis chez qui nous pouvons planter notre tente, nous faisons une petite halte à la BioCoop du coin. Comme avec Violaine, c’est notre hôte Céline cette fois-ci qui nous reconnaît et nous donne rendez-vous après les courses chez elle dans sa yourte. Nous rencontrons ainsi une autre famille de belges composée de Céline, Anthony et Ambre (il y a beaucoup de belges ici et nous tombons à chaque fois sur eux :)). Le temps de préparer le souper, de jouer avec Ambre et de monter le campement, nous dégustons un délicieux souper avant d’entendre les premières gouttes de pluie de la journée au moment où nous rentrons dans la tente. Je m’allonge à côté des garçons après leur histoire le temps qu’ils s’endorment, et sans surprise, je m’endors profondément pour la nuit, vraiment exténuée de notre journée de vélo. Comme ça fait du bien aussi, de dormir ainsi 12h sur sa nuit, confortablement installés dans notre petit cocon.
Ce matin, il pleut bien. En même temps on est prévenus depuis plusieurs jours et il est nécessaire qu’il pleuve pour la terre. On traîne donc un peu au lit avant de finalement émerger et d’aller déjeuner dans la yourte. On y est super bien et on profite d’être à l’abri pour écrire/préparer un peu la suite de l’itinéraire. Arthus et Emile sont ravis de pouvoir encore un peu jouer avec les jeux d’Ambre et ne sont pas pressés de sortir sous la pluie. Comme nous avons une toute petite journée (qui tombe juste à pic après 2 grosses journées de dénivelés), nous nous mettons en route vers midi. Emile se réfugie au sec dans la charrette car ses chaussures sont trouées de partout et donc plus du tout imperméables. Arthus pédale derrière moi, bien équipé avec son pantalon de pluie et sa veste. Nous prenons notre pic-nic avec vue sur l’Isère et la brume, puis repartons jusqu’à Saint-Hilaire de Rosier chez notre hôte Odile. Nous avions rencontrée Odile il y a quelques jours chez Cédric et Karine, en Ardèche, alors qu’elle participait à un stage chez Terre et Humanisme et nous sommes ravis de la retrouver chez elle. Odile est grand-mère et a plein de chouettes jeux pour les enfants. Arthus et Emile s’amusent donc comme des petits fous pendant que nous nous réchauffons autour d’une tisane et discutons beaucoup. Après, c’est l’heure de la douche et du moment lecture, où nous rencontrons aussi les petites-filles d’Odile, Augustine et Adélie. Vince part ensuite en cuisine avec Odile, qui cuisine incroyablement bien et sainement et organise des ateliers de cuisine alternative (La Cuisine d’Odile). Non seulement on se sent d’emblée super bien chez Odile, et en plus, on savoure chaque petite chose comme le plus précieux des biens. Nous sommes confortablement installés dans une chambre et dégustons à table un souper mémorable (avec une mention spéciale pour la croûte aux fraises préparée avec amour par mon mari… qui a lu dans mes pensées pour deviner ce dont je rêve sur mon vélo depuis des jours !). Après avoir encore échangé sur les savoureuses recettes de cuisine ancestrale d’Odile, nous allons nous coucher, heureux, au chaud, au sec et le ventre bien rempli :).
Jeudi 29 avril, nous nous réveillons tranquillement après une excellente nuit réparatrice chez Odile. Au menu du petit-déjeuner, les crêpes restantes de la veille et du bon pain sans gluten. Un régal. Ensuite, nous chargeons nos vélos et suivons Odile qui nous emmène visiter l’exploitation nucicole familiale de sa fille aînée, Dorothée (La Belle Noix). Malgré le très mauvais temps, nous sommes réchauffés par l’accueil enthousiaste et chaleureux de Dorothée et son mari Ludovic, et subjugués d’abord par l’odeur délicieuse de la noix, et ensuite par le goût savoureux de toutes leurs préparations bio sur nos palais. Après avoir acheté plein de douceurs, nous remontons sur nos vélos. La pause tienuurtje se fait dans un tunnel sous une autoroute bruyante pour nous mettre à l’abri de la pluie… c’est certain qu’on a connu plus sympa et bucolique comme spot ;). Heureusement, après cela les paysages deviennent plus sympas. Toute la journée nous croisons beaucoup beaucoup de noyers et apprenons ainsi que nous sommes au pays de la noix. Pour la pause de midi, nous avons besoin de nous remonter le moral et de nous réchauffer. Alors qu’on rêvait secrètement de pizzas et de beignets, voilà qu’on tombe sur une boulangerie ouverte ET qui vend tout ce qu’on souhaitait. Youhou, on se régale à côté d’une belle plaine de jeux en bois (même si il pleut toujours). Dans l’après-midi, nous suivons une voie verte le long de l’Isère sur laquelle Arthus roule tout seul pendant 10km. Ça faisait longtemps qu’il n’en avait plus eu l’occasion alors c’est vraiment chouette. Nous arrivons à Tullins vers 17 chez nos hôtes warmshowers Isabelle et Franck. Et là, on découvre le paradis terrestre des enfants :). Isabelle est assistante maternelle et son jardin est juste extra-ordinaire. L’intérieur de leur belle et grande maison est tout aussi extra-ordinaire. Nous sommes chaleureusement invités à partager le goûter d’Isabelle et des enfants qu’elle garde. Des bonnes fraises et des bugnes, un régal ! Tout le monde passe une super fin d’après-midi, et après un bon bain chaud, c’est le temps de l’apéro :). Nous dégustons ensuite de bonnes ravioles (que nous adorons décidément!) et, comme dessert, des tartes aux noix. Mmm je pense que j’ai trouvé mon nouveau dessert préféré. Franck et Isabelle sont vraiment adorables, à l’écoute, intéressés et tellement chaleureux. Nous nous endormons dans de bons lits moelleux après avoir passé toute la soirée à rire et à échanger, à cœur ouvert. Encore une soirée fabuleuse qui s’achève et nous a vite fait oublier les moments plus difficiles de la journée ;).
Il pleut à grosses gouttes sur le velux de la chambre ce matin, alors nous prenons le temps de nous réveiller. On a à nouveau tous super bien dormi et déjeunons en compagnie d’Isabelle et des enfants qu’elle garde. Arthus et Emile en profiten pour encore un peu jouer et surtout, écouter Isabelle lire des histoires (ce qu’ils préfèrent parmi toutes les choses au monde). C’est (comme toujours) avec regret que nous quittons Isabelle et Franck, tellement on se sentait bien chez eux. Et puis, il fait vraiment mauvais aujourd’hui, alors ça n’encourage pas vraiment à partir. Emile s’assied dans la charrette tandis qu’Arthus, bien équipé contre la pluie, roule sur son vélo accroché en follow-me. Je suis épatée car pendant toute la matinée, je ne l’entends pas une seule fois se plaindre alors qu’on est carrément détrempés. Aujourd’hui, c’est vraiment difficile de rouler à vélo. La pluie ne faiblit pas, au contraire, elle est même accompagnée d’un petit vent froid très désagréable. Nous avançons comme nous pouvons mais sur une route assez fréquentée sur laquelle les voitures nous rasent et nous arrosent en même temps. Vraiment vraiment pas chouette. On traverse un petit village dans lequel on fait des bonnes courses pour le midi, puis on bifurque sur une route secondaire dans la forêt qui nous soulage du bruit des voitures qui nous rasent. Les garçons ont faim et nous, bien besoin d’une pause aussi. On se réfugie alors sous des gros rochers pour grignoter des bons petits biscuits salés. En même temps, on en profite pour se changer ou du moins, tenter de se réchauffer. La veste imperméable d’Arthus est trempée et il grelotte. On lui met alors la veste d’Emile, qui est de toute façon à l’abri de la pluie dans la charrette. A cela s’ajoutent un buff, un polar, des gants et une cagoule. Ça devrait faire l’affaire au moins jusqu’à la pause de midi. Le petit raidillon pour atteindre le col nous met à rude épreuve mais grâce à l’aide de mon coéquipier, nous parvenons jusqu’en haut. Je suis un peu découragée par les conditions météo aujourd’hui, alors quand une dame ouvre sa fenêtre et nous crie joyeusement: « Courage, courage » dans la montée, j’ai les larmes qui me montent aux yeux. C’est fou comme le fait de se sentir vulnérable exacerbe toutes les émotions. Malgré le brouillard et la pluie, nous remarquons que nous longeons à présent le massif de la Chartreuse… et que c’est tout de même très joli :). En passant par un petit village, nous apercevons notre endroit de pic-nic idéal : un banc sous un auvent. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous nous débarrassons de toutes nos affaires mouillées et nous mangeons ! Après quoi Vince sort carrément le petit plaid, le temps d’une histoire. Bon après cela, il est sans surprise difficile de remettre les affaires mouillées (nous n’avons pas le choix pour les vestes) et de repartir. Comme les 20 km restants sont principalement plats, nous proposons à Arthus de s’installer aussi dans la charrette, ce qu’il accepte immédiatement (et on le comprend). Le restant de l’après-midi se déroule assez rapidement et nous atteignons Bande où nous attendent nos hôtes warmshowers Yannick et Marie-Hélène et leurs 3 enfants Simon, Coline et Amandine. Nous découvrons une super famille dans un magnifique endroit, qui a fait un fantastique voyage à vélo il y a 2 ans jusqu’au Sénégal, sur les pas du Petit Prince(www.lepetitprinceavelo.net). La soirée se passe donc merveilleusement bien… et nous nous réchauffons, lavons, jouons, papotons et régalons de plein de bonnes choses faites maison dans la bonne humeur et le partage de toutes nos aventures respectives. Quelle soirée et quelle rencontre !
Samedi 1er mai, nous émergeons du superbe dortoir de Yannick et Marie-Hélène vers 9h et rejoignons toute la famille à la table du petit-déjeuner. Nous sommes à nouveau gâtés par les succulentes confitures de Marie-Hélène et nous nous régalons. J’essaie de ne pas trop regarder le temps qu’il fait dehors, mais c’est raté. Il pleut beaucoup et il y a du brouillard. Comme nos hôtes nous proposent de prendre notre temps, et que nous avons une petite journée, nous ne nous pressons pas. Vince discute encore bien avec Yannick et c’est tellement gai de se sentir aussi connectés et autant sur la même longueur d’ondes avec d’autres personnes rencontrées peu de temps auparavant. Arthus et Emile se disputent depuis hier soir le playmobil en parachute, et ce matin, cela a le don de vraiment m’énerver. Cela faisait pourtant longtemps qu’ils ne s’étaient plus disputés mais là, c’en est trop. Une longue conversation s’avère nécessaire pour remettre les points sur les i. Je les sens moins réceptifs à ce que nous leur demandons, et plus vite énervés… Vince pense que c’est parce que cela fait un certain temps que nous ne nous sommes pas retrouvés juste à nous 4 (et c’est vrai qu’on enchaîne les projets/amis/warmshowers pour le moment, mais avec le mauvais temps, et l’accueil extra que l’on reçoit à chaque fois, on ne se voit pas faire autrement). A midi, on se prépare quand même à partir même si c’est dur. Au moment d’enfourcher mon vélo, je me souviens que mes freins sont au bout de leur vie (avec la pluie des derniers jours) et avec la grande descente mouillée du col qui nous attend, ce n’est vraiment pas très prudent. Bon, on rentre se remettre à l’abri tandis que super-papa remplace les freins de maman. Le deuxième départ est le bon cette fois. Après les 5 km de montée jusqu’au col, il n’y a qu’à se laisser descendre jusque Chambéry. Mais c’est une route fréquentée et avec tout ce qu’il pleut, ça glisse bien. Vince et moi avons nos doigts engourdis par la pluie et le froid… alors qu’Arthus, qui pédale héroïquement derrière moi en follow-me, ne se plaint pas une seule fois durant les 20 premiers km. Nous espérons acheter de quoi manger pour ce midi, mais c’est raté aussi puisqu’on est un jour férié. Mince ! Finalement, on s’avale un petit biscuit salé de la Belle Noix sous un pont (ça devient presqu’une habitude :)) et on en profite pour se changer avec des habits secs (hormis la veste mouillée, qu’il faut quand même enfiler par dessus). Un peu désespérés et congelés, nous appelons nos hôtes warmshowers Nicolas et Brigitte pour savoir si nous pouvons arriver un peu plus tôt, vers 15h. Heureusement, ils sont chez eux et nous accueillent à bras ouverts. Nous commençons par prendre un bon bain chaud, puis à dîner un plat de pâtes qui nous fait le plus grand bien. Enfin, nous commençons à nous sentir mieux. Le restant de l’après-midi se passe au coin de feu, à parler voyages à vélo, à visionner le film de leur voyage à vélo en famille en 2002 déjà, à jouer et lire pour les garçons… Le programme parfait pour faire oublier les moments plus difficiles de ce matin. Le soir, nous soupons joyeusement et terminons la soirée à écouter Nicolas et Brigitte nous raconter les aventures de leur premier grand voyage en tandem à travers le continent Africain en 1991, et puis leur plus récent voyage il y a 5 ans de cela de Chambéry jusque Tokyo. Wawh, nous sommes vraiment tombés chez les pionniers du voyage à vélo :). Encore une fois, quel bonheur d’être ainsi reçus et choyés. Merci à toutes ces personnes qui se trouvent sur notre chemin et nous le rendent plus beau, plus doux et plus intéressant que tout ce que nous aurions pu imaginer.
Aujourd’hui, nous sentons avec délice les doux rayons du soleil traverser la fenêtre de notre chambre à coucher. Qu’est-ce que ça fait du bien au moral après 4 jours de pluie intense. Nous prenons un délicieux petit-déjeuner en compagnie de Brigitte et Nicolas, puis préparons les vélos. Nos chaussures sont toujours mouillées et ce n’est pas très agréable de les rechausser ;). Brigitte nous accompagne jusqu’à la boulangerie du village et ensuite jusqu’au début de la voie verte le long du lac du Bourget. C’est ici que nous nous séparons en espérant, comme à chaque fois, que nous aurons la chance de nous revoir. La piste cyclable est bien fréquentée en ce dimanche matin… Et on comprend pourquoi. La côte est sauvage et superbe. Dire que ce lac se trouve tout près de chez Granny, et que je n’ai même pas le souvenir d’y être déjà allé. Une fois passé Aix-Les-Bains, nous roulons sur une route coincée entre le lac et les parois rocheuses. Heureusement, il y a très peu de circulation, ce qui rend le trajet super chouette. Nous avançons bien et décidons de nous arrêter à Chanaz dans une plaine de jeux. A peine les baguettes et le fromage sortis, de gros nuages noirs menaçants nous arrosent copieusement. En prime, nous avons droit à des éclairs et des gros coups de tonnerre. Arthus et Emile se réfugient dans la charrette, et pour la 5ème journée consécutive, nous roulons sous la pluie (enfin pour être exacte, la drache). Nous rejoignons la ViaRhona et traversons la Rhône. Nous voilà arrivés dans la département de l’Ain, youhou. On se rapproche, et c’est génial de commencer à croiser des indications vers Hauteville-L. Quelques kilomètres avant d’arriver à destination, nous nous prenons quelques fruits pour le goûter tandis que nos deux marmottes dorment toujours profondément dans la charette. Nous arrivons vers 17h à Champdossin chez nos hôtes warmshowers Alice et Arnaud et leurs deux enfants Aaron et Evan. Pour atteindre leur maison, il y a une solide côte dans laquelle on pousse nos vélos (et même à plusieurs). Mais comme dit Arthus, c’est parce qu’ils ont choisi d’avoir une belle vue :). Les garçons sont ravis d’arriver dans une maison avec deux garçons de leur âge, et donc plein de nouveaux jeux à découvrir (dont deux voitures télécommandées, qu’ils ne quitteront pas de la soirée… pour une fois qu’ils avaient l’occasion de jouer avec, ils en ont plus que profité). Nous soupons tous ensemble dans une bonne ambiance avant de lire une histoire et de mettre les enfants au lit. Nous terminons la soirée autour d’une bonne tisane et de bonnes discussions qui, comme à chaque fois, nous connectent instantanément aux gens qui nous accueillent.
Lundi 3 mai, nous émergeons de plus en plus tard de nos lits tous les 4. Peut-être est-ce un signe qu’il est temps de nous (re)poser une vraie semaine complète ? Nous déjeunons avec Alice car le restant de la famille est déjà parti pour travailler et sur le chemin de l’école. Nous avons appris hier que nous ne sommes qu’à 30 km de chez Granny. Au lieu de rouler encore 2 jours, nous allons donc arriver aujourd’hui à destination. Même si il y a bien entendu quand même du dénivelé pour y arriver :). Mais les routes familières nous donnent des ailes pour avancer. Et puis il fait beau aujourd’hui, alors forcément, ça donne de l’énergie. Ça grimpe raisonnablement, avec des petits plats et même un peu de descentes aussi parfois. Nous nous arrêtons pour la pause pic-nic à Hotonnes et concoctons notre repas avec ce qui reste dans nos fontes (c’est-à-dire de la baguette toute ramollie par la pluie, une croûte de fromage et quelques nic-nac). Ensuite, on continue de monter dans la bonne humeur et même pas dans la douleur (enfin un peu quand même pour Vince me dit-il). Notre itinéraire nous propose de passer par le Jorat, superbe petit hameau isolé au détour duquel il faut emprunter une piste caillouteuse dans la forêt. J’ai un peu le même sentiment que lors de notre arrivée cet été à Mormont en Belgique après 1 mois de vélo : après avoir découvert tant de paysages et parcouru le pays durant plusieurs semaines à vélo, les environs autour de chez Granny ne m’ont jamais semblé aussi beaux et rentrer à la maison ne m’a jamais paru aussi bon. Les garçons sont super excités et crient « Gra-nny » depuis Hotonnes. Dernière petite halte à Brénod à la fromagerie pour acheter du bon comté mais elle s’avère fermée. Qu’importe, nous prenons nos dernières forces pour la montée finale (qui finalement sera très rapidement parcourue). A 16h, nous arrivons chez Granny, sous le soleil et heureux comme tout de retrouver cet endroit que nous chérissons tant. Tandis que nous nous installons sur la terrasse pour un petit goûter, Arthus et Emile se précipitent dans la salle de jeux. Le soir, après une bonne douche, nous soupons tous ensemble, remplis de gratitude de nous retrouver tous les 5 après presque 2 mois de séparation. A présent, nous allons passer une bonne semaine ici, nous reposer, revoir ma famille et préparer la dernière partie de notre grand voyage.
Oh, et on voulait terminer en vous partageant une magnifique nouvelle, un petit secret gardé au chaud dans le creux de mon ventre depuis 3 mois: un nouveau petit baroudeur nous accompagne en voyage, bercé par les coups de pédale de sa maman (et bien au chaud et au sec heureusement!).
Waouw waouw waouw je bois tes paroles… j adore !!!
Magnifique vos découvertes et rencontres … quel bonheur, et puis une famille qui s agrandit… youhouuuu ! Félicitations à vous et encore bcp de bonheur ds votre périple ! Mille bisous doux
Merci ma chère Justine, pour ton enthousiasme et tes adorables mots doux.
Nous nous réjouissons aussi de pouvoir partager ce périple de vive voix avec vous, à notre retour en Belgique cet été 🙂
On vous embrasse bien fort!
Valentine
oh félicitations!!! c’est merveilleux! Prenez bien soin de vous 5, et pense à te reposer un peu tout de même! Il est superbe le dessin!
Bisous de nous
<3
Merci pour ton adorable message Nat!
Et oui, promis, je me repose bien aussi 😉
Quant au dessin, c’est Arthus qu’il faut féliciter. Il était très fier de le faire quand il a appris la nouvelle, c’était vraiment mignon.
On vous embrasse bien fort,
Valentine
Quel plaisir de te lire encore une fois, Valentine!!! Ce magnifique périple continue toujours aussi joliment!!!
Et puis, joli secret bien gardé!!!😉😊💕
Je comprends mieux tes envies de tarte aux fraises🤣🤣🤣
Secret bien gardé même si partagé avec certaines personnes depuis un bon bout de temps déjà hein chère Bernadette 😉
Merci pour toute ton aide d’ailleurs, tout comme pour ta présence toujours si chaleureuse et enthousiaste!
Tu nous réchauffes le cœur dans les moments plus difficiles…
On vous embrasse fort,
Valentine
Merci de tout ce récit! J’ai lu les 4 parties d’une traite, je n’arrivais pas à m’arrêter 🙂 Votre voyage est tellement inspirant!! Je suis impatiente de lire la suite.
Mais que c’est chouette de voyager avec vous dans ces merveilleuses régions de France ! Quel incroyable pays, et très touchant de lire tous ces gens qui vous ont ouvert leurs portes . Merci pour ces partages émouvants et rassurants en même temps.Le monde est rempli de belles personnes et le vélo est un superbe moyen de voyager. belle route à vous ( on se réjouit avec vous de la venue d’un 3 e petit baroudeur !! )
Je prends le temps ce matin de me plonger dans vos récits simples et émouvants …
Je vous admire de prendre le temps des les écrire perce que j’imagine que souvent la fatigue l’emporte 😉
Quel bonheur de vous lire, de découvrir vos aventures et d’apprendre cette merveilleuse nouvelle 🙂
Profitez de ces beaux moments en vélo, ces moments de rencontre et de partage.
Gros bisous des Paul 🙂
IMPRESSIONNANT !!! C’est vraiment le premier mot qui me vient « à la plume » !
Quels beaux endroits, et quelles belles rencontres vous faites chaque jour ; c’est passionnant, et cela nous donne envie !
Bravo aussi pour vos exploits à vélo : les dénivelés, la pluie, les kilomètres à parcourir … et tout cela d’une manière tellement « zen » ! Et un grand bravo tout spécial pour Arthus tout pour ses km parcourus tout seul à vélo, du haut de ses 5 ans : il peut être fier de lui !!!
Biz à vous tous, et vivement la prochaine lecture 🙂