Et hop, voilà à nouveau 2 semaines d’écoulées. Depuis notre arrivée chez Granny le 3 mai dernier, nos émotions ont bien contrasté avec la météo extérieure. Alors que nous connaissons un vrai temps d’automne, frais et humide (voire même très pluvieux) depuis 15 jours, nous avons revu ma famille et rencontré notre 3ème petite merveille le temps de l’échographie du 1er trimestre :). Le bonheur de retrouver les siens, de se prendre dans les bras, de passer du bon temps ensemble, de rire, d’échanger et de partager… ces moments sont d’autant plus précieux qu’ils sont rares en voyage (et en temps de Covid).
Nous avons donc mis le cap sur Crest-Voland pour 2 jours intenses et magnifiques avec Babboe, Mina, Will et Céline, Lysou et Olivier et Rosa. Une petite parenthèse en montagne, avec au programme une ballade jusqu’au Lac du Mont Lachat, une soirée spaget-loup garou, l’inauguration de la super plaine de jeux par Arthus et Emile, la dégustation des délicieux petits pains de la boulangerie du village, et les discussions sur la rénovation du chalet de mes parents (et sur son nom ;)).
De retour chez Granny, nous avons fêté, un peu en avance, les anniversaires d’Arthus Emile, Granny et moi, le temps d’une douce soirée. Vive la team de la fin du mois de mai ! Arthus et Emile ont été super gâtés par leurs parrains/marraines/cousines/grands-parents et je les ai regardés avec tendresse s’extasier devant les cadeaux qu’ils découvraient. Mention spéciale pour le cadeau de William qui propose à Emile de compter avec lui les coccinelles dans le jardin à notre retour de voyage, et le cadeau de Lysou qui a offert à Arthus son premier appareil photo jetable (qu’il ne quitte plus depuis lors). Ils leur ont aussi promis une excursion à Plopsaland à notre retour, ce qui nous a depuis lors bien arrangé car chaque fois que nous croisons un manège et qu’ils demandent de faire un tour, nous leur rappelons qu’ils iront dans un endroit encore plus grand et chouette après le voyage à vélo et que cette fois-ci, il faut laisser la possibilité à d’autres enfants d’en profiter ;).
La pluie et le froid nous ont retenus plus longtemps que prévu chez Granny alors que nous pensions seulement nous arrêter une semaine. Quelques jours de plus de repos, ce n’est finalement pas si mal tombé et je dois dire que j’en ai bien profité pour beaucoup dormir et lire. Les garçons eux ont apprécié leurs petits rendez-vous avec Granny, bien installés dans leur fauteuil à regarder les émissions d’Ushuaia avec Nicolas Hulot ;). C’est là qu’on voit comme un moment de complicité et de bonheur avec leur arrière-grand-mère a relégué au second plan notre principe de ne pas leur faire regarder la télévision. Et puis, on a pu se décider sur la suite de notre itinéraire qui n’était pas encore fixée. Malheureusement, nous nous sommes résolus à ne pas découvrir la Scandinavie à vélo cet été, les conditions pour franchir les frontières du Danemark et de la Norvège étant encore très restrictives. On opte donc pour la Suisse (qui ne se trouve qu’à quelques kilomètres de chez Granny) et le Nord de l’Italie. A nous les pizzas, les glaces et le soleil (et les beaux lacs et les montagnes évidemment :)). Après, ça sera peut-être la Slovénie… Tout dépendra de notre rythme et des imprévus du voyage, car il faudra aussi penser à rentrer à temps pour l’écho du 2ème trimestre de notre croquette début août en Belgique. Let’s go now !
Lundi 17 mai, c’est (a priori) notre départ pour la dernière partie de notre grand voyage. Nous avons beaucoup hésité avant de tout préparer pour repartir, mais le temps semble incertain pour encore plusieurs jours et nous avons vraiment envie de reprendre la route. Peut-être parce que nous savons que le retour en Belgique se rapproche, et que nous avons encore envie de profiter de ce qui nous procure tellement de bonheur. Nous nous mettons en route à 11h, après avoir découvert avec émerveillement une petite chouette dans la grange chez Granny. C’était donc elle qu’on entendait depuis notre lit ces derniers soirs ;). Nous avons de la chance, il fait sec et il y a même un petit bout de ciel bleu lorsque nous quittons Ferrières. Après une petite halte ravitaillement en comté à Brénod, nous roulons vers le col du Cuvéry. Les gros nuages noirs que nous apercevions depuis ce matin ont fini par nous repérer, et se déversent juste au-dessus de nos têtes ;). Je peste intérieurement, mais j’essaie de garder le sourire devant les autres. Il faut dire que je garde encore en mémoire les gros jours de pluie que nous avons eus avant d’arriver chez Granny le 3 mai dernier. La montée se passe bien, d’autant mieux que Vince a laissé nos fontes dans la voiture de Granny qui viendra nous les apporter au Col après le gros dénivelé. On se fait encore arroser à quelques reprises mais heureusement, jamais pour très longtemps. Le rendez-vous donné à Granny m’a bien boostée pour arriver à l’heure en haut :). Finalement, nous arrivons même avant Granny à l’endroit de rendez-vous et nous nous réfugions sous un petit toit pour le pic-nic. Nous accueillons Granny avec le sourire et sommes émerveillés de la voir sortir un bon thermos de soupe bien chaude. Exactement ce dont on avait besoin pour nous réchauffer. Après cela, nous patientons sous notre abri, sous un plaid, en rigolant tous les 4 tellement on a froid et qu’il pleut fort. C’est ça ou se mettre à râler parce que la météo n’est vraiment pas fameuse. Heureusement, le soleil refait son apparition et nous pouvons faire la descente jusque Bellegarde avec une bonne visibilité. La suite de la route est belle et agréable. On traverse le Rhône et prenons un bon goûter fruits en admirant le débit important de l’eau à cause des fortes pluies des derniers jours. Les 4 derniers kilomètres sont par contre très difficiles, avec une pente au dénivelé très important. Heureusement, à l’arrivée, nous sommes accueillis par une famille de warmshowers adorable. Mathieu, Audrey, Jeanne et Mahaut vivent dans une magnifique petite maison et dégagent une lumière juste incroyable. Arthus et Emile passent la soirée à jouer avec leurs deux nouvelles copines tandis que nous dégustons un succulent repas et partageons sur l’éducation et la recherche d’harmonie dans la vie. Quelle rencontre merveilleuse et marquante :).
Après une bonne nuit sous la tente, durant laquelle nous avons entendu la pluie tomber avec beaucoup d’assiduité, nous nous levons juste à temps pour dire au revoir à Jeanne et Mahaut. Nous déjeunons ensuite avec Mathieu et papotons encore avec plaisir tandis que les garçons jouent à l’étage, dans le paradis pour enfants comme je l’ai baptisé. Sur un petit espace, Mathieu et Audrey ont su transformer l’étage de leur chalet en plusieurs petits coins super cosy pour le lit de chacune de leurs filles, plusieurs coins lecture avec des coussins adorables, et un filet de catamaran sur l’ouverture entre le rez-de-chaussée et le premier étage au-dessus duquel un hamac est suspendu. Le rêve pour sa balancer, lire et jouer et ensuite se laisser tomber dans le filet ;). Après les jeux intérieurs, Arthus et Emile découvrent avec émerveillement le jardin en pente et ses super aménagements de balançoires et de toboggan. On repart donc regonflés à bloc après la difficile journée d’hier, et sous le soleil s’il-vous-plaît ! Ça monte et ça descend calmement sur cette petite portion de la Haute-Savoie, mais je sens assez rapidement une baisse d’énergie de mon côté (un coup de bambou comme on appelle ça). Une petite pause s’impose le long de la route, et je reprends 3 tartines du bon pain sans gluten de Vince à la confiture. Ouf, ça va déjà un peu mieux même si mon énergie jouera au yo-yo toute la journée. Pas évident d’avancer comme on voudrait dans ces conditions. Je suis donc un peu dépitée de voir que nous n’avons fait que 17 km à midi sur une journée de 50. La bonne surprise, c’est lorsque nous apercevons une famille de chamois dans une carrière sur notre droite. Magistral à observer ! Arthus ne cesse de s’écrier que c’était incroyable de voir cela (et il a bien raison). On s’arrête encore faire des courses dans un magasin en vrac géant où je fais le ravitaillement de plein de bonnes choses, puis nous tirons jusque 25 km avant de faire la pause de midi dans une plaine de jeux. Arthus et Emile sont ravis, et moi, j’ai usé ma cartouche de la dernière chance : du salé, un coca et des bonbons pour contrer la chute de tension. Heureusement, nous pédalons ensuite sur une voie verte en site propre entre les champs et les prairies. Le ciel est gris menaçant mais nous épargne, comme si il avait senti qu’aujourd’hui, je n’avais pas besoin de pluie en plus pour pimenter ma journée ;). Et puis finalement, on y est, à la frontière. Après 9 mois en France, nous entrons avec excitation et joie dans un autre pays. Le passage de frontière est très calme et se passe sans encombre. La dernière partie de la route est moins excitante, le long d’une nationale mais sur une piste cyclable, avec en ligne de mire : Genève. En arrivant dans Genève, nous sommes de suite étonnés de voir des gens assis à des terrasses… Des mois que nous n’avons plus vu de restaurants et terrasses ouvertes, et cela nous semble appartenir à une autre époque, voire, à une autre vie :). Vince a la bonne idée de nous emmener faire un petit tour au parc animalier du Bois-de-la-Bâtie dans Genève, où nous nous baladons et apercevons chèvres angora, bouquetins, paons, écureuils, faisans dorés… Après quelques glissades dans une super plaine de jeux, et plusieurs passages de train (à la plus grande joie d’Emile qui ne se tient plus), nous arrivons à 18h chez nos amis Amaury, Steph, Robin et Axel au centre de Genève. Nous passons une merveilleuse soirée chez eux, Arthus et Emile sont très vite dans le bain avec leurs deux nouveaux compagnons de jeu, et nous, nous sommes chouchoutés par nos hôtes qui nous offrent un bon lit, un délicieux repas (avec un dessert spécial suisse qui est une vraie tuerie : meringue, crème suisse et framboises par dessus) et un super moment de partage dans leur doux cocon. Quelle belle façon de terminer cette journée un peu difficile, qui nous pousse aussi à re-réfléchir à notre rythme et les dénivelés que nous faisons. Mon corps m’envoie des signaux clairs que j’ai bien entendu. On va donc ralentir et limiter les dénivelés… pour pouvoir continuer à profiter de ce voyage exceptionnel :).
Mercredi 19 mai, nous nous levons tranquillement vers 8h. En nous réveillant, je me rends compte que nous avons une chance inouïe d’avoir pu loger en plein centre de Genève, au sec et au chaud, en excellente compagnie de surcroît. Nous prenons un bon petit-déjeuner, Arthus et Emile construisent un circuit de train et nous rangeons nos affaires tout en papotant encore un peu avec Amaury et Steph. A 10h, nous enfourchons nos vélos, direction le lac. Il fait tout gris mais cela n’enlève rien au spectacle de la grande fontaine emblématique de Genève, ni à la joie de nos deux schtroumphs lorsque, comme promis, nous dénichons une plaine de jeux un peu « roots » sur une plage avec vue sur le lac. Wawh, on n’aurait pas pu rêver mieux ! Comme prévu, nous n’allons pas avaler les 60 km jusque Lausanne en un jour et avons donc le temps ce matin. Après avoir bien profité, nous rejoignons la piste cyclable qui longe le lac, et que nous ne quitterons plus de la journée. Elle est bien sécurisée et en site propre, mais juste à côté des bandes de circulation et donc du trafic. Malgré la belle vue sur le lac, ce n’est pas l’itinéraire le plus bucolique (mais c’est le plus plat, alors on a pris!). Au moment où on désespérait de trouver une boulangerie sur notre route, une gentille dame nous ré-ouvre la sienne qu’elle venait de fermer pour cause de temps de midi. Trop sympa, et on la remercie plusieurs fois avec un énorme sourire. Nous nous faisons doucher à quelques reprises, avec à chaque fois un temps d’accalmie pour nous permettre de nous sécher et de ne pas prendre froid. La pause pic-nic se fait dans un ravissant petit village au bord du lac, Coppet. La suite de la journée se poursuit tranquillement, jusqu’à notre destination du jour, Rolle. A nouveau, je suis charmée par la beauté des lieux, et le soleil nous fait cadeau de son apparition. Nous dénichons un glacier et une plaine de jeux avec vue sur le lac, plutôt pas mal pour terminer la journée en beauté. Ensuite, nous arrivons à notre camping du jour, Aux Vernes. C’est petit et propre et surtout, les emplacements pour tentes sont tout au bout, au plus proche du lac ;). Nous installons la tente juste avant une nouvelle averse, puis nous jouons à Dobbel, préparons le repas et admirons les nombreux voiliers sortis sur le lac pour une régate. Quel beau spectacle que nous offrent les couleurs mystérieuses d’un temps instable où le soleil joue avec les nuances de gris à l’horizon. Demain, nous rejoignons nos amis Anne-Cha et Martin, ainsi que leur petit prince Hector à Vevey, nous sommes super impatients ! Ce soir, c’est dodo tôt sous la tente pour tout le monde…
Aujourd’hui, ils annoncent une journée sans pluie. Nous nous réveillons sous une belle lumière après une très bonne nuit durant laquelle nous avons été bercés par les clapotis de l’eau du lac Léman. Pendant que Vince et Arthus partent à la boulangerie chercher le pain, je range toutes les affaires avec Emile. Nous déjeunons ensuite face au lac, et des petits moineaux viennent nous rendre visite avec insistance en espérant recevoir quelques miettes de pain. A 10h30, nous sommes prêts et nous mettons en route, toujours sur la piste cyclable de la route du Lac. Nous avançons bien et tout le monde est en forme. Comme hier, nous traversons des ravissants petits villages comme Morges, et découvrons des beaux châteaux aussi. La Suisse quand il fait beau, c’est juste le plus bel endroit du monde nous disons-nous :). Après une petite pause grisini face au port, nous repartons même si les garçons ont repéré une belle plaine de jeux et voudraient rester. Nous leur promettons que nous en trouverons une toute aussi belle pour le dîner. Heureusement, on ne prend pas trop de risque en disant cela et effectivement, une fois arrivés à Lausanne après 25 km, nous nous arrêtons au bord de l’eau, dans un superbe parc doté d’une magnifique plaine de jeux. Que c’est agréable de pouvoir manger au soleil, et d’enlever son pull sans frissonner ;). Arthus et Emile s’amusent comme des fous sur la plaine de jeux, et surtout à nous protéger des assaillants composés d’une dizaine d’oiseaux, très persévérants et pas du tout peureux et qui tentent d’attraper quelque chose à manger. Il a d’ailleurs suffi de 10 minutes lorsque nous avons été jeter quelques branches d’arbre dans l’eau pour qu’en revenant à nos vélos, nous nous apercevions que deux grands corbeaux avaient soulevé l’ouverture de la charrette et pris notre morceau de comté. Rien que ça :). Heureusement, ils n’ont pas touché au kilo de comté que nous transportons depuis le Jura pour Ancha et Martin ! L’après-midi se déroule tout aussi agréablement même si la route en elle-même n’est pas la plus agréable à vélo à cause de la circulation. Après une autre pause dans une belle plaine de jeux en bois à Bourg-en-Lavaux, nous terminons les quelques kilomètres qui nous séparent de Vevey. Là, nous dégustons un bon goûter sur la plage en attendant nos chers amis Ancha et Martin (et Hector bien sûr). Au vu de la montée bien raide et longue jusque Châtel-Saint-Denis, nous avons préféré la jouer smooth en tenant compte des petits signaux que mon corps m’avait envoyés ces derniers jours… Je monte donc en voiture avec Ancha, Hector, Arthus et Emile (et toutes les fontes) tandis que Vince termine courageusement les 15 derniers km avec Martin. Avec Ancha, nous sommes tellement occupées à papoter que nous ne remarquons que bien plus tard les appels de Martin : Vince a crevé son pneu arrière du pino à peine 5 min après notre départ du lac. Heureusement, ils ont su bricoler une solution ad hoc et sont quand même montés, courageusement :). Nous avons ensuite passé une merveilleuse soirée de retrouvailles autour d’une bonne raclette. Que rêver de mieux ? 🙂 A 23h, on s’est couchés, heureux de cette belle journée et surtout, de nous endormir avec les doux sourires d’Hector qui s’était enfin réveillé, pour notre plus grand bonheur ;).
Vendredi 21 mai, tout le monde se réveille après une bonne nuit de sommeil. Emile nous a encore fait rire hier soir lorsque nous sommes allés nous coucher et l’avons découvert, complètement en dehors de son sac de couchage, les fesses en l’air et en travers de son matelas ;). La matinée se déroule tranquillement, entre les bisous doux à Hector, les dessins, les courses (sous un beau petit crachin digne de notre plat pays), un bon petit dîner tous ensemble à l’appartement… Nos amis doivent ensuite préparer leurs bagages pour leur petite visite en Belgique, alors nous lisons et nous occupons d’Hector avec les garçons. Un parfait exercice pour les nouveaux futurs grands frères ;). Vince part de son côté à Vevey pour essayer de trouver un pneu de rechange à son pneu explosé d’hier… Et il revient, victorieux et heureux d’avoir trouvé ce qu’il fallait. Il est alors temps de dire au revoir à nos amis, qui se mettent en route et nous laissent super gentiment leur appartement pour encore 1 jour ou 2, le temps que nous ayons fait toutes les réparations nécessaires et que nous nous soyons reposés. C’était absolument merveilleux de les revoir après tant de temps, et nous sommes très heureux et reconnaissants d’avoir pu passer ces 24 heures mémorables tous ensemble :).
Aujourd’hui, c’est journée repos :). Nous déjeunons à notre aise, puis faisons une petite séance de yoga et de méditation avec la nouvelle boîte à Morphée offerte par les super cousines des garçons, Maud et Elise. Ensuite, c’est plaine de jeux sous le soleil, recherche d’un petit cadeau pour Hector (où nous craquons pour une petite gourde SIGG, la même qu’Arthus et Emile ont reçue lorsqu’ils étaient petits et qu’ils utilisent encore toujours) et bon petit dîner posé. Ensuite, je m’octroie une petite sieste tandis que mon homme s’occupe de la déclaration d’impôts et que les garçons jouent pendant 2 heures à deux à l’étage (en s’inventant des jeux incroyables!). Oui, rien qu’en l’écrivant, je me rends compte de la chance inouïe que j’ai d’être si bien entourée et chouchoutée par mes 3 hommes ! Vers 16h, nous prenons un bon petit goûter et sommes prêts à aller faire nos courses pour les prochains jours lorsqu’on réalise que les grands magasins ferment à 16h le samedi… Oups ! Heureusement, on avait déjà fait un petit tour à la crèmerie le matin pour nous concocter une fondue mémorable comme souper (grande première pour les garçons, qui en redemandent encore :). Tandis qu’Arthus et Emile s’endorment très rapidement après une chouette journée de jeux, nous regardons une petit film bien cosy dans le salon. Voilà comment on savoure ces choses devenues rares en voyage et qui ont un goût tout particulier lorsqu’on les vit à nouveau.
Dimanche 23 mai, nous nous levons à notre aise dans le bel appartement d’Ancha et Martin. Après un bon petit-déjeuner et un petit rangement, nous appelons notre Granny chérie qui fête ses 89 ans aujourd’hui :). Il est ensuite temps de quitter ce petit havre de paix et de repos pour reprendre la route. On a de la chance car on commence par plus de 10 km de descente :). C’est amusant de se souvenir de certains endroits par lesquels nous étions passés il y a 2 ans, lors de notre demi-traversée de la Suisse à vélo. La pente est franchement raide et je me demande encore maintenant comment nous avons fait à l’époque pour monter tout cela avec notre chargement. Nous croisons plein de cyclistes qui montent courageusement, et nous leur souhaitons à tous bon courage ! Quant à nous, il n’y a qu’à admirer le paysage en descendant… La vue sur le lac Léman est vraiment spectaculaire ! Une fois arrivés à Vevey, nous craquons pour une bonne gaufre liégeoise chez Babette qu’on déguste au son de la musique. L’ambiance est estivale, à l’image du temps du jour. Nous roulons le long du lac et passons par Montreux et ensuite le majestueux château de Chillon. Il est alors temps de faire la pause de midi, avec une belle plaine de jeux s’il-vous-plaît. Nous trouvons sans difficulté notre bonheur et y passons 2 heures très agréables. Nous dégustons du bon gruyère sur notre baguette, les garçons sont captivés par les plongeurs qui plongent dans l’eau et les parapentes et deltaplanes dans le ciel, et je m’assoupis tranquillement au bord de l’eau. Il ne nous reste que 15 km pour terminer la journée. Nous quittons à présent le lac et suivons la vallée du Rhône sur une chouette piste cyclable à côté des rails de chemin de fer. On ne compte plus le nombre de trains que nous voyons passer à côté de nous et qui font le bonheur d’Emile. Après un goûter fruits dans les champs, nous arrivons vers 17 à destination. Nous sommes accueillis chez des warmshowers Aline et Léonard, et leurs 3 enfants à Ollon. Encore une fois, quelle rencontre et quel accueil :). Arthus et Emile essaient d’abord le trampoline avec Céliane, puis découvrent une pièce de la maison remplie de légos. Nous ne les verrons dons plus de la soirée ;). Sauf pour déguster des délicieuses crêpes salées et sucrées au souper. Nous terminons la soirée à 4 avec Aline et Léonard autour d’une tisane, heureux et connectés, remplis de positivisme face au monde qui change et à toutes ces personnes qui en sont le moteur, chacune à leur façon. Juste avant de monter dormir, la nature nous fait la cadeau d’un sublime coucher de soleil sur les Dents du Midi et toutes les montagnes aux alentours. Wawh wawh wawh, encore une fois, merci la vie 🙂
Nous émergeons tous les 4 vers 9h après une excellente nuit dans la chambre de Céliane. Aline nous avait préparé des matelas et couettes pour chacun, afin qu’on n’ait pas à déballer nos affaires. Rien de tel que des cyclo-voyageurs qui savent ce qui fait plaisir et ce qui rend vraiment service ;). Nous déjeunons tous ensemble copieusement, puis Arthus et Emile disparaissent avec Céliane pour jouer aux légos et sur le trampoline dehors. C’est tellement gai de les voir si complices avec des copains rencontrés quelques heures auparavant, et j’apprécie de voir Arthus toujours inclure Emile dans les jeux de plus grands. On peut à présent dire qu’ils sont vraiment autonomes (ce qui constitue une énorme différence par rapport au début du voyage!). Nos hôtes nous proposent alors de nous accompagner pour un petit bout de route ce matin, ce qui nous acceptons avec grand plaisir. Le temps que tout le monde se prépare, nous prenons tous les 9 le départ à 11h. Il n’y a pas de meilleure motivation pour Arthus pour rouler tout seul que d’avoir d’autres enfants qui roulent aussi. Il pédale comme une fusée devant avec Céliane pendant les 10 premiers km au bord du Rhône. Nous nous arrêtons ensuite dans un petit coin de forêt pour aller observer les têtards dans la mare. Les garçons sont très excités et l’ambiance est joyeuse ! Il est ensuite temps de nous séparer, et de remercier du fond du cœur nos hôtes incroyables qui nous ont magnifiquement accueillis, avec simplicité et générosité. Je pense à plusieurs reprises qu’on va se faire arroser, mais on passe miraculeusement entre les gouttes aujourd’hui. Les voies vertes sont agréables dans le fond de la vallée, entourées de montagnes majestueuses. On trouve une chouette aire de jeux à Dorénaz pour le pic-nic et terminons les 15 derniers kilomètres jusqu’à notre camping de la Sarvaz. En chemin, nous croisons une énorme couleuvre sur notre route… De quoi nous rendre tout fous et très impressionnés ;). Notre camping du jour est parfait : plein d’espaces extérieurs et intérieurs pour les enfants, un espace pour cuisiner et manger au sec, une belle pelouse pour planter notre tente… et même une piscine (dont nous ne profiterons pas, le temps étant encore vraiment très frais!). Super endroit qui recueille l’approbation de tous les membres de la famille :).
Mardi 25 mai, c’est un lever sous le soleil ! On a même trop chaud dans notre tente et on sort tous de nos sacs de couchage, encore à moitié endormis. Ça ne nous était plus arrivé depuis l’été dernier en Belgique ;). Le seul bémol de ce camping, c’est le bruit de l’autoroute qui n’est pas loin et qui s’entend vraiment fort (et même la nuit…). Arthus et Emile s’habillent en 1 2 3 et courent jouer au trampoline et à la plaine de jeux. Je pars voir si il y a encore du pain à la supérette du camping car nous avons oublié de le commander hier soir comme il était demandé. Par chance, il reste encore un pain : chouette, nous allons pouvoir déjeuner sur place :). A 10h30, on se met en route sur la même piste cyclable le long du Rhône que la veille. Arthus pédale tout seul et comme un champion car il a été convenu qu’il irait jusqu’à l’expo Dino World que nous allons voir à 15km de là… On bavarde gaiement tous les 4, il fait beau aujourd’hui et la route est de plus en plus agréable. A midi, nous arrivons à l’expo et Arthus nous dit fièrement que dorénavant, il veut pédaler 15km tout seul et plus 10 ;). L’expo en elle-même n’est pas incroyable mais les garçons sont tellement heureux et excités qu’on se dit que finalement, c’est tout ce qui compte. Cela faisait longtemps (Covid oblige) qu’on n’avait pas fait « d’activité » dans un lieu un peu différent du quotidien du vélo, et Arthus et Emile ont leurs yeux qui brillent d’excitation (et un peu d’appréhension pour Emile) du début à la fin. Il faut dire que certains des dinosaures bougent et font du bruit, alors Arthus rassure 10x au moins son petit frère en lui disant que ce ne sont pas des vrais. Il nous faut après trouver de quoi manger, alors nous pédalons encore quelques kilomètres jusqu’à l’entrée de Sion. Là nous trouvons comme hier une petite épicerie bio et locale « self-service ». Super chouette concept basé sur la confiance où le client se sert seul et laisse l’argent dans une petite caisse ! En plus, ils ont un jardin avec des tas de jeux pour enfants afin de les occuper pendant que les parents font leurs courses. Nous y restons donc un peu plus longtemps, et repartons terminer nos courses Chez Mamy, un magasin en vrac situé à quelques centaines de mètres de là. Nous pique-niquons sur la voie verte sous un soleil de plus en plus présent, et arrivons après une dernière pause plaine de jeux chez nos warmshowers du jour,Sabine et Marc et leur fils Aloïs. Nous prenons un petit apéro de bienvenue dans leur beau jardin doté d’une belle spirale aromatique et d’un potager en permaculture. Les garçons sont super contents de trouver des nouveaux jeux et un bain, en plus d’un copain, et nous passons une très chouette soirée chez eux. Dans leur bibliothèque, je retrouve et découvre des tas d’ouvrage sur la grossesse et la maternité, sur le féminin sacré et l’éducation, qui me parlent beaucoup. Je n’aurai malheureusement pas assez de temps pour me plonger dedans en une nuit, d’autant plus que demain, je dois être en forme pour mon anniversaire ! Youpie :).
Après une nuit un peu entrecoupée, mes hommes m’offrent le premier cadeau de la journée : une grasse matinée pendant qu’ils s’affairent en cuisine pour le petit-déjeuner ;). Ce sont les doux bisous de mes deux chouchous qui me réveillent, impatients qu’ils sont de m’offrir les dessins qu’ils ont faits. Nous dégustons ensuite de succulentes crêpes préparées par Vince et Arthus, avec des fraises et du sirop d’érable (sisi, exactement comme j’en rêvais !:)). Nous avons la chance inouïe de pouvoir utiliser la cuisine de nos hôtes warmshowers, partis tôt ce matin pour travailler, mais qui nous ont laissé les clés de leur maison en nous faisant entière confiance (et ce n’est pas la première fois que ça arrive). Après nous être régalés tous les 4 nous préparons nos affaires tandis qu’Arthus et Emile jouent encore au circuit de billes d’Aloïs. Étrangement (ou pas) les garçons mangent beaucoup plus au petit-déj quand ce sont des crêpes que quand c’est du pain à la confiture :). Le temps pour moi de découvrir et d’écouter plusieurs petits messages d’anniversaires de ma famille et d’amis (qui m’ont fait pleurer à chaudes larmes), nous nous mettons en route à midi. Arthus pédale à nouveau tout seul sur la voie verte vers Sierre, sans qu’on ait même du le lui proposer ou le motiver d’une quelconque manière. C’est tellement gai de le voir comme ça ! On s’arrête une première fois au bord d’une petite réserve naturelle pour observer les oiseaux depuis un petit observatoire en bois. On s’arrête une seconde fois pour papoter avec d’autres cyclistes, tous super intéressés (et impressionnés) par Arthus, notre parcours et notre chargement. Comme on se rapproche de la région linguistique allemande, il faut déjà commencer à parler anglais avec certains. Après 10 mois de français, c’est génial de changer de langue. Nous arrivons enfin au lac de Géronde à Sierre vers 13h30 où nous attend certainement une des plus grandes surprises du voyage : un hélicoptère suisse de Air-Glacier est posé dans la pelouse à côté du lac. Arthus et Emile nous supplient d’aller le voir de plus près, et en nous approchant, le pilote nous fait signe de le rejoindre et nous propose de regarder l’intérieur de tout près… Puis même de monter dedans. Ce qu’Emile accepte finalement, sur les genoux de Vince :). On est tous les 4 méga impressionnés de voir tout cela de si près, et on assiste avec enthousiasme au décollage de l’hélicoptère quelques minutes plus tard. On pique-nique ensuite à côté du lac avec des restes du fond de nos fontes (parce qu’il faut bien les liquider un jour ;)) en regardant des enfants faire du paddle sur le lac. Il fait vraiment beau et chaud aujourd’hui, et on profite pleinement de ce retour du beau temps ! On redémarre seulement vers 15h alors qu’il nous reste encore un bon bout de chemin à faire… mais on tient un bon rythme et après une partie moins amusante sur une grande route, nous rejoignons les jolies petites routes secondaires, toujours entourées de montagnes enneigées à couper le souffle. Peu avant d’arriver au camping, nous faisons encore une rencontre extra-ordinaire. En voulant aller acheter quelques légumes et fromage frais dans une ferme qui portait le label BIOSuisse, j’entre en réalité à l’intérieur d’une grange où est attablée toute une famille. J’explique alors à l’unique jeune fille semblant parler anglais ce que je cherche, et elle me répond avec un grand sourire que je n’ai qu’à la suivre. Entre les grandes cloches de leurs vaches et leurs outils, je découvre plein de magnifiques (et énormes) fromages ronds. Je montre la quantité que je souhaite mais ils en découpent plus pour nous faire goûter et invitent Vince et les garçons à entrer. Finalement, en plus du fromage, nous nous verrons offrir des boissons et Arthus et Emile une glace ! On passe un excellent moment avec eux, assis à leur grande tablée à raconter un petit peu notre aventure :). Il n’y a qu’Emile qui se coince le pouce dans la lourde porte juste au moment de partir qui risque d’en garder un moins bon souvenir… Nous arrivons donc assez tard à notre camping du jour, le camping Santa Monica. Il y a une chouette plaine de jeux et les garçons sont ravis d’aller s’y défouler pendant que Vince prépare un bon souper d’anniversaire :). Je suis encore une fois gâtée par les nombreux chants de bon anniversaire que mes 3 hommes me chantent, et reçois, en plus des beaux dessins de ce matin, des pommes de pin (pour prédire la météo du lendemain, ce qui est véridique!), des cailloux et plein plein de bisous tout doux. Et un petit mot de mon homme qui me refait pleurer. En résumé, j’ai passé une merveilleuse journée d’anniversaire, entourée de mes 3 grands amours et de mon petit amour qui grandit dans le creux de mon ventre (et qui me fait de plus en plus sentir sa présence). Merci la vie et merci à vous tous qui m’avez chouchoutée et touchée avec tous vos messages et attentions. Je suis si chanceuse de vous avoir à mes côtés :).
Jeudi 27 mai, c’est au tour de notre grand trésor Emile de souffler ses 3 bougies. Le réveil est par contre beaucoup plus matinal qu’hier car nous avons une très grosse journée et allons tout faire pour fêter les 3 ans d’Emile au bord d’un lac en Italie en dégustant une pizza ce soir ! Par chance, nous nous réveillons Arthus Vince et moi vers 7h30. Au lieu de nous rendormir, nous commençons déjà à tout replier et réveillons Emile en chantant à 8h. Il est encore bien endormi jusqu’à ce que nous lui rappelions que nous allons prendre le train aujourd’hui et qu’il ne faudrait pas le rater ;). On déjeune une bonne brioche en admirant les télécabines qui passent au dessus de nos têtes et montent dans la montagne en face. A 8h50, nous sommes prêts à nous mettre en route. Vince et moi n’en revenons pas d’être prêts si tôt, et je pédale les 17 km qui nous séparent de la gare en tenant un bon rythme. Nous arrivons donc à 10h à la gare de Brig, bien dans les temps pour repérer un petit peu comment préparer au mieux le trajet en train avec nos vélos. Vince achète les billets de train et repère le quai où nous nous rendons avec 45 minutes d’avance. Dur dur de faire patienter les garçons autant de temps sur le quai. Nous attendons à l’endroit où nous pensons que les wagons vélo s’arrêteront. Sauf que lorsque le train entre en gare et que nous nous dirigeons à l’arrière du train, une contrôleuse nous fait comprendre que pour Domodossola, c’est à l’opposé du train. Mince, avec les sacoches détachées, la charrette, le vélo d’Arthus, le pino et le mien, compliqué de toute prendre en une fois. Et le temps presse. Les garçons se mettent à pleurer en essayant de nous suivre en courant sur le quai, c’est un peu la pagaille je dois l’avouer. Finalement je rentre dans un autre wagon de l’avant avec les garçons et mon vélo, juste avant la fermeture des portes. Je prie pour que Vince soit aussi dans le train et ait réussi à ramener tout le restant à l’avant… J’ai l’impression qu’il n’a pas eu le temps de refaire l’aller-retour pour le vélo d’Arthus… On verra bien ! Quel soulagement lorsque je le vois arriver quelques minutes après le départ du train, un grand sourire aux lèvres, venant d’un autre wagon. Le restant du trajet se passe calmement et nous traversons la montagne que nous n’avions pas le courage (et moi pas la folie, dans mon état) de franchir à vélo. Une demi-heure plus tard, nous voici à Domodossola, en Italie. La gare est toute petite et bien différente de celle que nous venons de quitter en Suisse. Outre les herbes qui poussent partout sur le quai (mais j’aime assez bien!) ce sont surtout les escaliers pour descendre du quai qui nous embêtent (là où en Suisse, ce sont des larges rampes partout, hyper pratique à vélo). Il nous faut donc faire plusieurs trajets pour tout amener dans la gare et la quitter, soulagés et heureux de cette première étape de franchie de la journée. Il est déjà 13h et nous avons encore 40 km à faire. Malgré les bonnes odeurs de pizza qui flottent déjà dans la ville sous un soleil étincelant, nous ne nous attardons pas. Je pédalerai en mode automatique toute l’après-midi, avec juste une courte pause pour le midi dans une petite plaine de jeux du village (avec quand même des bonnes choses à manger pour l’anniversaire de notre petit prince :)). Les paysages sont époustouflants et nous quittons peu à peu les Alpes enneigées pour des montagnes moins hautes, plus rondes et plus vertes. Bienvenue dans le Piémont :). La route est roulante, sans dénivelés mais sur le bord d’une route assez fréquentée. La récompense à notre arrivée à Mergozzo est par contre incroyable. Un lac d’un bleu étincelant s’étend devant nous, entouré de magnifiques montagnes. Il est 16h, nous avons super bien roulé et nous nous offrons notre première glace italienne ! Un régal ! Emile s’en lèche encore les babines ;). Pour ce soir, nous jetons notre dévolu sur le camping Continental Village (toujours au bord du Lac de Mergozzo). Pas trop notre style à priori, mais pour 2 nuits, nous estimons que c’est un beau cadeau pour les anniversaires d’Emile et d’Arthus. Et quelles étoiles dans leurs yeux dès le moment où nous franchissons la barrière du camping. Tout, absolument tout, est fait et pensé pour les enfants. Des douches et lavabos à leurs hauteurs en forme d’animaux, à l’énorme plaine de jeux, piscine et plage au bord du lac. Ils sont surexcités et n’arrêtent pas de nous dire qu’ils adorent. Bon, je pense qu’on a fait mouche et que c’est une chouette manière de marquer le coup dans ce voyage. Après un tour à la plaine de jeux et une baignade dans le lac, nous dégustons de délicieuses pizzas, seuls sur la plage avec une vue absolument superbe devant nous… Quel moment magique ! Emile s’endort très heureux ce soir, et nous aussi… On est fiers d’être arrivés jusqu’ici après une grosse journée de vélo et quelques péripéties (en parlant du train)!;)
Vraiment TOP , une fois de plus !
Bravo pour ta plume, Valentine (tu pourrais te faire romancière si tu veux changer de boulot!), et pour tes photos superbes, Vincent :).
Bonjour Valentine,
Mais quelle joie de découvrir la suite de votre voyage ! une vraie pause dans la journée et surtout dans ma tête.
Merci pour ces partages de mots, de photos et de Vie! Je crois comprendre qu’en plus tu es enceinte. Voilà donc fabuleuses nouvelles.
Prenez bien soin de vous et belle aventure en Italie .
Dolce vita e abbracci
Angela
Super encore une fois. Nous avions besoin d’un peu de dépaysement avec cette période chahutée (covid et chantier en Savoie) et nous sommes plongés dans cette Italie qui sent tellement le « bon vivre ». j’ai beaucoup aimé le passage avec les corbeaux amateurs de fromage. Finalement, si Lafontaine a raison, ils n’en profiterons même pas. Bien fait pour les voleurs. Babboe
Que c’est gai de vous lire ! Que la vie est douce et belle ,et vos belles rencontres donnent confiance au monde, à la vie, c’est merveilleux ! Et que la Suisse est un beau pays… Un vrai plaisir de passer du temps à admirer les superbes photos qui accompagnent ce passionnant récit…
Mina